L'histoire :
Le Baxter Building est pris d’assaut par des insectes volants mécaniques envoyés par Victor Van Damme, alias Fatalis. Ben, Red et Jane sont pris au dépourvu dans le laboratoire et tentent de fuir. Johnny, qui les a vu d’une terrasse de café à l’extérieur, se presse vers eux. Pour les Quatre Fantastiques, il faut enfermer ces bestioles et les éliminer. Jane tente de les contenir avec ses pouvoirs mais cela devient progressivement très difficile. Johnny évoque alors la possibilité de s’enfermer avec elles pour toutes les griller. Usant de ses flammes et ce, jusqu’à l’épuisement, il parvient à sauver tout le monde. Red Richards récupère quelques parties d’insectes et après une brève analyse, il est sûr d’une chose : ces bestioles sont l’œuvre de Victor Van Damme qui est donc vivant. Conscient du danger que représente à présent son ancien partenaire de recherche, Red décide de partir en Europe le retrouver au moyen d'une de ses inventions : la Fantasticar.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La reprise par Warren Ellis et Stuart Immonem n’a pas déçu dans le précédent numéro et disons-le, celui-ci est encore meilleur. La menace représentée par Victor Van Damme, surnommé Fatalis, est désormais réelle et les Quatre Fantastiques apprennent que le disparu est en vie en luttant contre des milliers d’insectes mécaniques volants de sa conception. Cette manifestation pour le moins violente provoque évidemment la colère chez ses anciens amis. Warren Ellis fournit deux nouveaux épisodes très réussis. Le premier amène une bonne dose d’action avec des Super-Héros qui font tout ce qu’ils peuvent pour détruire cette menace si petite mais si dangereuse. Mention spéciale à Johnny Storm qui montre là toute sa puissance. Le second épisode montre des personnages qui reprennent leur esprit et qui partent affronter Fatalis. Ce dernier chapitre est d’ailleurs assez amusant. Lorsque Red dévoile la voiture volante (la fantasticar), tout le monde se moque du nom qu’il lui a donné et s’essaie du coup à des jeux de mots avec fantastique dedans. Une lecture vraiment sympathique enrichie par les superbes planches de Stuart Immonem. Celles-ci bénéficient de cadrages dynamiques et d’une lisibilité rare. Un très bon numéro !