L'histoire :
La professeure de sociologie annonce le nouvel exposé que devra faire la classe. Et le sujet a de quoi surprendre : les super-héros ! Elle explique ce qu’elle attend précisément. Elle veut que chaque élève imagine qu’il est un super-héros et il faudra décrire son identité, ses pouvoirs, qui il affronte, comment il vit… cela peut être aussi un mutant. La prof autorise même de se déguiser ! Mary Jane regarde Peter avec amusement. Jolie coïncidence… Pendant ce temps, dans un labo lointain et secret, des scientifiques s’affairent autour d’un corps. Il ne faut pas tarder à terminer les derniers réglages mais le patient, les yeux bandés, se réveille avant qu’ils aient terminé. Otto Otavius ne se rappelle plus ce qu’il s’est passé. Les médecins lui expliquent qu’il y a eu un gros accident dans les usines Osborn et qu’ils ont dû procéder à quelques changements pour qu’il survive. Il a ainsi des bras métalliques, les mêmes qu’il avait réalisés, et qui ont fusionné avec son corps pendant l’explosion. Si les scientifiques sont enthousiastes à l’idée de l’étudier plus en profondeur, Otto semble réagir très mal à la nouvelle et il laisse déchaîner sa colère…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La réédition à tout petit prix de la série Ultimate Spider-Man continue avec ce deuxième tome. Dès le début, on retrouve ce qui fait la force de la refonte de Brian Michael Bendis avec cette impression de ne jamais faire de pause et de dévorer la lecture de façon ultra rapide, presque aussi vite que le pauvre Peter Parker qui enchaîne les missions et les galères. Le plus gros du volume est consacré à un des vilains immanquables du Tisseur : Octopus. Mais autant on adorait les débuts et les changements opérés par Bendis, autant ici, le scénariste part au plus pressé et ne s’embarrasse pas avec la vraisemblance. C’est la même impression qui domine à la lecture du retour du Bouffon Vert, un retour tellement osé et particulier qu’il en devient un peu ridicule. Cependant, certains passages resteront mémorables, que ce soit l’entrée en scène VIP de Kraven, la présence électrique de Gwen Stacy ou le lien si fort avec tante May. Sans oublier les très nombreuses blagues de Spidey qui fusent dans les non moins très nombreux combats. Mark Bagley se régale et déforme les visages pour un maximum d’émotions et d’intensité. Pas le tome ultime de cet Ultimate mais cela reste du tout bon Spider-Man.