L'histoire :
Alors qu'il vient d'achever sa quatrième bouteille d'alcool à 90° dans un bar de San Francisco, Wolverine se fait mettre un collier inhibiteur de pouvoirs par deux types. Il se réveille nu, prisonnier dans une cage avant d'être conduit dans une arène. Dans celle-ci, il affronte Griz, un muté originaire de New-York. Le collier détruit dans le combat, Wolverine sort enfin ses griffes. Dans un excès de folie, il tue quiconque est présent, Griz, ses ravisseurs mais aussi les spectateurs. S'habillant des quelques vêtements encore en état, Logan a une drôle d'apparence lorsqu'il fait du stop. Une voiture s'arrête et le ramène en ville. A son bord, une jeune femme très sexy l'invite à une soirée où l'alcool coulera à flot ! Devant tant de charme et la promesse de se rincer le gosier, Wolverine accepte. Alors qu'il dans aux côtés de la belle, celle-ci lui présente l'organisateur, un dénommé WInsor. En lui serrant la main, le mutant ressent un drôle d'effet. Dans les secondes qui suivent, il ressent le besoin de tuer. Afin d'éviter cela, il se plante ses propres griffes dans le corps et sort de cette boîte de nuit. Que vient-il de se passer ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les lecteurs de X-Men et de la série qui lui est consacrée le savent depuis très longtemps : Wolverine est le plus violent des mutants. Sa brutalité lui vaut souvent les reproches de ses amis au point que dernièrement l'équipe de X-Force (à suivre dans X-Men Universe) agit totalement en secret. Avec Le meilleur dans sa partie, le griffu connaît sa première aventure au sein du label "adulte" de Marvel : Max. L'histoire est simple, Wolverine se retrouve embarqué dans une affaire où des ennemis très puissants et immortels le retiennent captifs et le torturent afin qu'il libère toute sa rage. Le scénario est l’œuvre de Charlie Huston, un romancier qui s'essaie aux comics depuis quelques années. Le point commun avec les autres titres de l'auteur est la violence qui s'en dégage et qui a souvent tendance à cacher une relative faiblesse scénaristique. Dans le cas de Wolverine, c'est malheureusement le même problème. Huston noie son récit de pas mal d'hémoglobines et aussi de dialogues parfois trop présents. La lecture alterne des côtés indigestes à d'autres assez amusants. Dommage que Charlie Huston ne soit pas à la hauteur de son dessinateur. L’espagnol Juan Jose Ryp est un habitué des titres sanglants et on ne peut pas dire que ses planches déçoivent. Son trait est toujours aussi détaillé, ce qui est impressionnant lorsque l'on sait que l'artiste arrive à ce niveau de précision dans les délais serrés imposés par Marvel. En bref, ça saigne, ça tranche et c'est joliment fait, mais ça manque de fond. Une lecture destinée aux fans les plus vieux de Wolverine qui souhaitent voir leur héros se lâcher...