L'histoire :
Wolverine a déjà affronté un bon nombre d'ennemis mais rarement il n'aura dégusté autant qu'avec Contagion. Manipulant les virus comme personne, ce dernier a torturé Logan de nombreux jours. C'est dans un état lamentable que les X-Men ont retrouvé leur compagnon. Pour Hank McCoy, il reste des traces de microbes dans l'organisme de Wolverine. Il faut donc le garder en quarantaine le temps que le facteur de guérison du mutant fasse son effet. Mais Logan est tenaillé par la faim. A la surprise de tous, il parvient jusqu'à la cuisine. Plus tard, il évoque avec Dazzler ses dernières mésaventures. Celle-ci n'a jamais été très proche de Wolveirne mais cette fois, ils ont l'air de bien s'entendre. Logan accepte même que la jeune femme le relooke. Au petit matin, le griffu n'est plus là. Il est parti sur les traces de Contagion. Il aimerait en savoir plus sur ce type...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Charlie Huston n'est pas connu dans le monde des comics pour sa délicatesse. Depuis son arrivée chez Marvel, chaque super héros dont il a raconté les aventures a droit à sa petite séance de torture ! Après Moon Knight et le Punisher, l'éditeur a fort logiquement commandé au romancier un récit pour sa collection "adulte" Max comics. Wolverine - Le meilleur dans sa partie s'appuie donc durant 12 épisodes (soit deux albums) sur le facteur guérisseur du griffu, qui affronte un adversaire surpuissant capable de multiplier les virus dans votre corps ! Le premier opus était particulièrement gore. Les amateurs d'ultra-violence pouvaient être aux anges. Avec cette suite, le scénariste ne change pas d'optique. A ceci près que Wolverine n'est plus prisonnier et traque Contagion. L'humour est aussi plus présent. Le coup du relooking de Logan est amusant et le canadien envoie quelques vannes plutôt bien senties. Il est cependant dommage de voir que Huston a de vraies qualités narratives et qu'il les gâche le plus souvent en optant pour la violence gratuite. Pour illustrer ce second opus, qui pouvait mieux succéder à Juan Jose Ryp que lui-même ? Ce professionnel de la violence visuelle (qu'il déteste, de plus !) fournit un travail de qualité avec un haut niveau de détails. Sa performance est donc atténuée par une histoire trop moyenne et par des couvertures immondes de Bryan Hitch. Vos tripes sont bien accrochées ? Vous savez ce qu'il vous reste à lire !