L'histoire :
Logan boit un verre tranquillement dans un bar de Hong Kong avec un mercenaire du nom de McLeish. Ce dernier lui raconte pourquoi on l’appelle le Spectre blanc mais aussi comment il a tué ses nombreuses victimes. Wolverine le laisse pour retrouver Al-Chia, fille d’un réalisateur chinois. Ensemble, ils partent au cinéma mais en ressortent plus tôt, le long métrage n’étant pas à leur goût. Tous les deux en arrivant au domicile familial voient que quelque chose cloche. Le corps du père de la jeune femme est étendu par terre. Wolverine ne perd pas un instant et monte sur sa moto. Il a aperçu au loin McLeish et il est sûr que c’est lui l’assassin. Logan finit par le rattraper près du port où le mercenaire converse avec son employeur, un producteur chinois concurrent. Le mutant ne s’embarrasse pas et envoie sa moto sur le tueur. L’essence fuyant du réservoir provoque alors un incendie lorsque des balles sont tirées. Dix ans plus tard, Logan est de retour aux États-Unis mais un soir, il rentre dans son appartement qui est piégé. La méthode rappelle celle du Spectre blanc mais cela ne se peut, vu qu’il est mort dans les flammes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La mort en trousse est le premier album de Wolverine à sortir au sein de la collection 100% Marvel de Panini Comics. Le scénario est l’œuvre de Warren Ellis, un auteur britannique qui a connu le succès outre Atlantique pour des séries comme The Authority ou Transmetropolitan. Cette fois-ci, il se charge des aventures du griffu et envoie le mutant à Hong Kong. Il se lie plus ou moins d’amitié avec un tueur nommé McLeigh. Le problème est que ce dernier élimine le père de la petite amie de Wolverine, ce qui bien évidemment le met en rage. C’est une gigantesque course poursuite sous tension qu’a écrit Ellis. Si l’ensemble est assez classique, il est bien mené et l’on suit jusqu’au bout cette aventure riche en surprises. Elle est d’autant plus illustrée par Leinil Francis Yu, un artiste au talent déjà très prometteur sur ce Wolverine. Certaines planches sont assez impressionnantes et les scènes de moto évoqueront les poses de Ghost Rider aux habitués de comics. De l’action à foison pour ce premier opus particulièrement divertissant.
