L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Wolverine #309 Underneath (A l'intérieur) : Dans un bar miteux, Logan s'enfile quelques verres de scotch. Le bien nommé Elixir, un jeune mutant, l'y rejoint. Si le griffu a un pouvoir auto-guérisseur, son collègue de X-Force guérit les autres...
- Under the boardwalk (Sous la promenade) : Quarante après avoir eu une méchante embrouille avec un maffieux, Wolverine est contacté anonymement pour ré-ouvrir cette vilaine affaire...
- Wolverine Savage #1 : Sushi : Le griffu s'échine à neutraliser le Lézard, alias Curt Connors. Le combat finit dans la vitrine d'un restaurant de sushi. Furieuse, la fille du patron demande au X-Man réparation des dégâts occasionnés...
- Revolver (Roulette) : Vegas. Dans un tripot qui organise des paris clandestins. Logan s’assoit à une table pour une partie très spéciale. Il s'agit de jouer à la roulette russe !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un hors-série de bonne facture consacré à Daken, c'est son père qui réintègre logiquement le sommaire de la publication à rythme irrégulier. Par définition, on y trouve des récits à la marge de la série régulière. On attendait beaucoup de ces quatre histoires, au casting d'auteurs alléchant. Le magasine s'ouvre avec la seule histoire s'inscrivant dans la continuité. Ivan Brandon lance le mutant sur la piste de monstres dégénérés (on vous passe les détails). Le genre d'histoires mille fois vues, mais qui est sauvée par le duo de graphistes Rafael Albuquerque (American Vampire) et Jason Latour (Scalped). Puis c'est Stuart Moore (Wolverine Noir) qui collabore avec le très bon Tomm Coker (Daredevil Noir. Si le visuel est irréprochable, le récit est fluide mais bien trop convenu pour nous surprendre une seconde. Dommage... Sushi est probablement l'aventure la plus débile qu'on ait lu depuis des années. A part vous dire qu'il vaut mieux directement passer à l'épisode suivant et qu'il vaut mieux le saké... Enfin, le numéro s'achève avec une raison d'être satisfait. Roulette est écrit par Victor Gischler, romancier spécialiste et illustré par le trop rare Das Pastoras, au style extrêmement personnel. Le titre parle de lui même et on pense naturellement à un hommage à Voyage au bout de l'Enfer, avec une petite touche délirante. Bref, si vous accordez plus d'importance aux dessins qu'aux histoires, ce numéro est pour vous ! A défaut, vous pouvez aussi largement vous en dispenser...
