L'histoire :
Wolverine vient rendre visite au jeune Kane, au Canada. C’est une promesse qu’il avait faite à James Hudson. Il n’imaginait pas ce qu’il allait voir en allant chez lui. La porte est totalement défoncée et Kane ne répond pas à ses appels. Alors qu’il rentre, Deadpool bondit et lui tire dessus. Visiblement, le mercenaire fou recherche également Kane ainsi que sa petite amie Vanessa. Apparemment, ce serait aussi l’ex de Deadpool mais Logan a appris à ne pas écouter les délires de ce super-vilain irritant. Le combat risque d’être difficile et dangereux car Wolverine n’est pas sûr qu’il a recouvert toutes ses facultés de guérison suite au duel qui l’a opposé à Magneto. Une chose est sure : Wolverine n’a jamais refusé un combat et il se lance à corps perdus dans la bataille, sortant les griffes. Le facteur auto-guérisseur de Deadpool fonctionne parfaitement bien par contre. Et il est rapide. Ne jamais le sous-estimer même si ses paroles semblent totalement farfelues, Deadpool est très dangereux. Il a d’ailleurs réussi à enfoncer ses sabres dans le corps de son adversaire. Wolverine ne peut plus bouger. Deadpool en profite pour se lancer à la poursuite de Kane !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sortie de film oblige, Panini réédite plusieurs histoires qui mettent en scène Deadpool et Wolverine dans ce volumineux best of. Pas moins de huit récits à longueur variable et réédités de façon intégrale. Si la qualité de l’édition n’est pas à remettre en cause, l’intérêt de chaque saynète est très variable. On est souvent dans le gros bourrin avec des combats incessants entre le mercenaire fou et le griffu sauvage et comme tout le monde le sait, ça peut durer très longtemps puisqu’ils sont quasi immortels. Quelques histoires sont vraiment un peu en-dessous des entrailles avec de la bidoche qui vole et du sang qui gicle à foison. Ça sent aussi les blagues un peu lourdingues façon caricature de Deadpool avec des scénarios un peu trop déjantés. Néanmoins, l’anthologie présente quelques moments savoureux comme le dessin sublime et épique de Rob Liefeld et ses portraits musculeux qui prennent toute la page. A ne pas rater également le meilleur récit (et de loin) de l’album avec aux dessins l’excellent Steve Dillon. L’histoire est prenante et d’une nervosité implacable, notamment grâce à l’art séquentiel si particulier de Dillon. Un album inégal qui ne vaut peut-être pas le coup de sortir du bois.
