L'histoire :
Il est de retour : le Scorpion ! On le reconnaît vite à son style meurtrier et terriblement efficace. Au Machu Pichu, il fait un véritable carnage. L’unité anti terroriste, pourtant surentraînée, ne peut rien faire contre lui et tout le monde est décimé. Le meurtrier laisse une marque qui ne laisse place à aucun doute : un scorpion sur fond rouge… A New York, Nick Fury apprend la nouvelle. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela le perturbe grandement. L’agent Hazeltine est tout fier de raconter le résultat de leur recherche mais le colonel fulmine. Il a tout compris avant tout le monde car il connaît bien la marque du Scorpion. Il a besoin d’air et va se prendre un verre dans un bar, seul. Il a besoin de réfléchir. Cela ne peut pas être le Scorpion, c’est impossible. Fury est profondément perturbé et pour cause. Scorpion est son frère et il sait donc parfaitement de quoi il est capable. Cependant, alors qu’il médite devant son verre, une griffe vient l’interrompre assez sèchement. Wolverine est là, lui aussi, et visiblement il vient dans ce bar pour lui parler. En effet, l’un des hommes morts au Machu Pichu était l’un de ses amis et il compte bien retrouver celui qu’il l’a tué.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La réédition de quelques titres de Wolverine continue avec ce deuxième tome. Cette fois, on s’intéresse aux années 89 et 90. On pourra donc lire une dizaine de récits à longueur variable, certains étant très courts et d’autres en plusieurs parties. Ils sont tous cependant complets, ce qui est plutôt appréciable dans ce genre d’anthologie. On retrouve plusieurs récits d’Archie Goodwin mais aussi quelques grands noms dans les dessins comme John Buscema ou Mike Mignola. On sent les années 90, notamment dans le traitement du personnage vedette des X-Men. Wolverine est plus dur, plus antisocial et solitaire que jamais. Les intrigues sont aussi plus complexes et parfois même un peu tordues. On a ainsi une multitude de personnages qui gravitent autour du mutant griffu et des histoires en parallèle. Il peut y avoir également des alliances inédites comme Wolverine et Nick Fury. Si certains récits sont puissants et très efficaces, tout n’est pas non plus incroyable de bout en bout. C’est particulièrement vrai avec les récits au long cours qui ont tendance à partir un peu dans tous les sens avec des passages un peu abracadabrants. Néanmoins, le visuel, souvent soigné, donne une belle image de Wolverine. Voir Mignola dans un récit de Logan est une curiosité en soi mais on tombe littéralement en pâmoison devant le graphisme de Buscema. Un retour aux sources agréable sur un personnage emblématique de chez Marvel.