L'histoire :
An 402, au nord de l'Italie, l'armée wisigothe d'Alaric 1er affronte l'Empire Romain afin de libérer son peuple. Malheureusement, l'artillerie et les archers romains sont bien plus nombreux et multiplient les victimes chez les wisigoths. Alors que le courage menace de faire défaut, Aric de Dacia, le neveu d'Alaric mais aussi un vaillant guerrier, mobilise ses troupes. Ensemble, ils foncent droit sur les romains. Cela ne suffit pas et Aric est contraint de fuir le champ de bataille avec d'autres soldats devant la tournure des événements. De retour à son camp, il est averti à la nuit tombée qu'un étrange engin romain n'est pas loin. Accompagné d'une poignée d'hommes, il se rend sur les lieux. Sans hésiter, ils foncent sur les individus en armure mais constatent que sous les casques, ce ne sont pas des hommes mais d'étranges créatures. De nouveaux guerriers sortent de l'engin et finissent par assommer Aric. Celui-ci se réveille dans ce qui n'est autre qu'un vaisseau spatial, enfermé dans une cellule avec d'autres humains...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Valiant est un éditeur américain de comics qui fut fondé en 1989 par l'ancien rédacteur en chef de Marvel : Jim Shooter. Tombé dans l'oubli durant de longues années, la maison d'édition a fait peau neuve en 2012 et s'est offert un gigantesque reboot de ses succès passés. Parmi ceux-ci, on note X-O Manowar. Cette série ne raconte pas les exploits musicaux et backstage du groupe de métal éponyme mais la périlleuse quête d'Aric. Ce vaillant guerrier wisigoth est kidnappé en 402 par une race extra-terrestre, les Vignes, et devient prisonnier de ces derniers. Comme l'indique l'excellente couverture d'Esad Ribic, Aric se rebellera et s'emparera d'une armure aux capacités inconnues. Robert Venditti a eu la lourde tâche de relancer la série de la meilleure des façons et disons-le d'emblée, il réussit sa mission avec panache. X-O Manowar est un croisement habile de genre, entre super héros et science fiction. Si l'on pense vite à Iron Man, cela s'oublie aussi très vite car à l'intérieur de l'armure, c'est un barbare qui opère ! Le scénariste qui nous avait enthousiasmé avec Clones joue la carte du grand spectacle et fait de son premier album une introduction parfaite à son univers. Il n'y a aucun temps mort et les surprises sont nombreuses. De nombreux mystères restent à éclaircir, comme les véritables velléités des Vignes, les futures réactions d'Aric, etc. Les quatre épisodes se lisent d'une traite et bénéficient des qualités de Cary Nord aux dessins et de Stefano Gaudiano à l'encrage. Cela donne un trait réaliste et plaisant. Si vous êtes amateurs de blockbusters, X-O Manowar a plus d'un argument pour vous séduire. Voici un début très prometteur.