L'histoire :
New-York est la cible d'un mauvais temps qui force les marginaux de Dv8 à squatter le gigantesque appartement qu'Ivana leur loue. Tous s'ennuient ferme lorsque Bob est de retour. Le doux dingue leur raconte alors comment il est devenu borgne et défiguré. Il y a de cela une dizaine d'année, Bob avait le look de Don Johnson, l'acteur de Miami Vice, et il avait reçu pour mission de récupérer un type en cavale. Alors qu'il était accompagné de deux autres agents, il ne retrouva que du sang, celui de ses camarades et de sa cible. Sur les lieux, il croisa une femme brune... Plus tard, une autre mission se déroule mal. A nouveau, il y croise cette femme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce numéro est le dernier concocté par Warren Ellis ! Le scénariste anglais a su amener des choses intéressantes sur cette série même si la qualité a toujours été aléatoire. Pour ces deux derniers épisodes, l'auteur se montre inspiré ! La revue s'ouvre sur un récit dévoilant enfin qui est réellement Bob, ce dépravé faisant l'amour avec une tête de mannequin. Cette histoire est drôle et bien délirante. Ellis ne manque pas d'égratigner la culture populaire, avec les looks à la Miami Vice ou encore Rambo. Humberto Ramos remplit parfaitement son office avec un trait qui n'a jamais été aussi bon sur le titre. Le second chapitre est illustré par Michael Lopez. Son trait fin est précis et très agréable. Le récit d'Ellis est là aussi plaisant. C'est drôle, rythmé et doté de dialogues irrésistibles. Le duo Ramos-Ellis s'offre un bouquet final tout sauf décevant. Bon courage pour les auteurs qui reprendront la relève...