L'histoire :
Enfermé à l’asile, Mek-Quake nettoie le bâtiment, attendant que ses compagnons d’arme viennent le récupérer. Le calvaire est néanmoins loin terminé pour le robot, puisque Blackblood l’appelle par le biais de l’holographe. Il lui annonce qu’il est remplacé par un dénommé Zippo. Vexé, il se dirige vers la cellule de Volkhan… Blackblood, quant à lui, retourne dans la salle des ABC Warriors et évoque les sombres événements du passé. Jadis, il a longtemps affronté ceux qui sont désormais ces co-équipiers. Lors de la guerre Volgan, Blackblood était particulièrement doué dans la direction des troupes, mais ce qui lui a valu d’être l’un des préférés de Volkhan est cette inflexibilité. Ainsi, alors que de nombreuses troupes de robots se rendent, il ordonne à ce qu’ils soient éliminés sans retenue. Pire encore : un traité stipule que les humains ne sont pas sensés être éliminés en cas de capture. Cela n’arrête pas Blackblood, qui tue de ses mains un colonel ennemi. Peu après, ses forces subissent les assauts des ABC Warriors, mais il prépare une contre-attaque plus puissante encore.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
ABC Warriors figure parmi les séries phares de la revue anglo-saxonne 2000.AD, au même titre que Judge Dredd (réédité récemment au sein de la même collection). La série a connu de nombreux cycles et presque plus encore d’illustrateurs. Au générique du dessin sur La guerre Volgan, Clint Langley est un artiste réputé pour son utilisation accrue de la photographie et de l’informatique, qu’il mélange à satiété. Ses rendus souvent impressionnants lui ont même valu d’illustrer nombre couvertures, comme par exemple celles de Ghost Rider. Sur ABC Warriors, son travail est une fois de plus spectaculaire : les robots sont hyper détaillés, à l’instar des décors. L’ensemble se révèle malheureusement parfois confus. Au niveau du scénario, Pat Mills exige en effet du lecteur une certaine concentration. Son scénario n’a certes rien de complexe, mais les multiples flashbacks peuvent désarçonner. A part ça, le récit enchaîne sur cet opus des révélations sur le passé de Blackblood et bien évidemment des scènes de combat en quantité. La violence inhérente aux œuvres de Mills trouve donc un véritable terrain d’expression dans ce second volet de La guerre Volgan, qui plaira assurément aux fans. Les autres n’y verront qu’une série provocatrice et bourrine. Choisis ton camp, camarade !