L'histoire :
Sur la planète Mars, les ABC Warriors se rendent à l'asile, afin d'accompagner Mek-Quake, l'un d'eux, qui a sérieusement besoin de se reposer après les nombreuses guerres auxquelles il a participé. Désireux de le remplacer au sein de leur équipe, ils partent en recrutement en direction d'une cité minière. Cependant, l'un d'entre eux, Hammerstein, semble soucieux. Depuis qu'il a emmené Mek-Quake et qu'il a vu son infirmière, des souvenirs lui sont remontés, concernant l'un des conflits les plus brutaux auquel il a participé : la guerre Volgan. Se déroulant à Volgograd, les combats avaient pour objectif la prise des derniers puits de pétrole et le détrônement de Volkhan, un dictateur dont les armes sont un marteau et une faucille. Hammerstein au front, il fut aidé par un robot, Zippo, qu'il n'avait jamais vu auparavant, mais dont les capacités s’étaient avérées providentielles. Entendant son témoignage, Mongrol et Joe Pineapples se rappellent eux aussi l'avoir croisé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Publié initialement dans la revue britannique 2000 AD, ABC Warriors est une série créée en 1979 par Pat Mills et Kevin O'Neill (La ligue des gentlemen extraordinaires). Elle raconte les faits d'armes d'une bande de robots résistants aux armes biologiques, chimiques et nucléaires. Après quelques tomes parus durant les années 90, la série ressort en France avec le cycle en 4 tomes, intitulé La guerre Volgan. Le scénariste Pat Mills ne décevra pas ses fans : il offre un récit qui mise tout sur l'humour et la violence. Malheureusement, son récit a beau se lire facilement, il n'en reste pas moins très basique. Les rebondissements ont bien du mal à surprendre. A l'instar de Slaine, son autre série culte ressortie récemment, Mills collabore avec Clint Langley, un artiste réputé pour ses illustrations combinant peinture, photographie et informatique. Une fois encore, le résultat est impressionnant mais manque parfois de lisibilité – ce qui n'est heureusement pas le cas des pleines pages. Les amateurs de gros robots qui se font la guéguerre apprécieront ce récit ni révolutionnaire, ni même original, tout comme les addicts de Mills.
