L'histoire :
La chaleur est étouffante, cette nuit, dans Gotham City, ce qui n’empêche nullement Batman de surveiller les exactions commises par des malfrats sur les quais. Alors que le chevalier noir interpelle un des voyous, une lumière vive est aperçue par bon nombre d’habitants aux abords des falaises de la ville. Depuis lors, certains criminels disparaissent mystérieusement et des corps sont même retrouvés décapités et suspendus par les pieds. Toutes ces victimes sont l’œuvre d’un être venu de l’espace, qui a déjà croisé la route de Batman auparavant : un Predator ! L’extraterrestre s’est attaqué au commissariat de Gotham et il a fait de nombreux blessés, dont Gordon. Pire : il a subtilisé le projecteur situé sur le toit et il l’allume à un endroit précis, afin d'y attirer Batman. Le Predator considère dans le chevalier noir, qui a déjà vaincu un individu de son espèce, comme un adversaire de taille. Il souhaite donc l’affronter au plus tôt pour prouver sa valeur. De son côté, l’homme chauve-souris ne s’attend pas à recroiser une telle créature…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection US Comics continue de s’enrichir avec la suite du crossover opposant Batman au fameux Predator. Le premier opus était initié par des auteurs prestigieux comme Dave Gibbons (Watchmen) ou les frères Andy et Adam Kubert. Pour ce second album, c’est à Doug Moench qu’a été confiée la tâche de raconter le retour des créatures sur Terre. L’histoire ne risque pas de hisser le titre parmi les classiques du Dark Knight, tant celle-ci est basique. Les séquences s’enchainent vite et ne surprennent pas. La volonté du scénariste d’inclure d’autres personnages de la mythologie de Batman (comme Huntress) est pourtant plutôt bienvenue... Mais globalement, le crossover manque cruellement d’énergie et d’inspiration. Sur plan visuel, Paul Gulacy et Terry Austin ne parviennent pas à faire oublier leurs prédécesseurs. L’ensemble manque là encore d’une certaine dimension artistique. Cette suite ne présente donc pas vraiment d’intérêt, sauf si vous êtes un énorme fan de Batman (et/ou du Predator) et que vous ressentez un besoin épidermique de posséder chacune de ses aventures. Décevant.
