L'histoire :
En 1973, dans les forêts du parc national de Blackwwood, des cris se font de plus en plus souvent entendre la nuit. Le petit Billy et ses parents ont loué un chalet durant l’été et espèrent bien profiter de la région pour aller à la pêche ou faire de grandes promenades en forêt. Alors que la nuit est tombée, l’enfant part se coucher et entend, non loin de la bâtisse en bois, de drôles de bruits. Alors que ses parents font l’amour, une créature énorme, un sasquatch, explose un mur et tue son père qui a tout de même le temps de lui crever un œil. Le bigfoot repart ensuite, traînant la mère de Billy avec lui. Le lendemain, le petit garçon est retrouvé en état de choc par le shérif. Des années plu tard, le petit garçon a bien grandi. Il a fondé une famille mais suit toujours de très prés ce qui se passe dans la région de Blackwood. Lorsqu’il a voulu dire ce qu’il avait vu la nuit du drame, les faits avaient été changés : l'apparition de Big Foot n'a jamais été mentionnée, alors qu'on a prétendu qu'il s'agissait d'un accident impliquant un ours. Là, de nouvelles personnes disparues font la une des journaux. Billy décide d'affronter ses peurs pour aller tuer cette bête ignoble…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Toth publient avec Bigfoot un ouvrage qui risque de faire saliver les fans d’horreur en bande dessinée. Cet album met en scène le fameux sasquatch d’Amérique du Nord. Cette créature mythique fut immortalisée par Roger Patterson et Robert Grimlin en 1967 dans un film soit disant documentaire mais soumis à de nombreuses interrogations. Depuis, la légende entourant le Bigfoot, comme le surnomment certains, n’a jamais faibli. Le créateur de 30 jours de nuit s’est associé à Rob Zombie, leader mythique du groupe de thrash-indus-métal White Zombie et aussi réalisateur de talent (The Devil’s reject), pour remanier ce mythe et en faire un bon récit horrifique. Certes, l’histoire ne s’embarrasse pas de tourments psychologiques et fait dans le bourrin pur jus, mais des fois, ça fait du bien ! Surtout lorsque c’est Richard Corben qui se charge de la partie graphique. Le style très particulier du vétéran des comics possède ce petit côté irréaliste qui fonctionne bien sur un tel titre. A noter que Corben s’est amusé pour la couverture à reproduire la fameuse photo tirée du film de Patterson. Amateurs de récits de genre type année 70, sachez que trois auteurs viennent de rendre une copie qui devrait vous convaincre. Et puis, heureusement les Bigfoot ça existe pas…Quoi ? Rien n’est sûr ? Aaaaaaaaah !
