L'histoire :
Ces derniers temps, John Constantine a subi plus d'une épreuve. Il a été incarcéré pour le meurtre de son ami Richard Fermin alias Lucky. Sorti de prison, le sorcier se dirige vers la Viriginie occidentale où se trouve la famille de sa victime. John effectue le trajet à pied, faisant du stop occasionnellement. La lune est pleine lorsqu'un chauffeur fait monter l'auto stoppeur dans son véhicule. John ne met pas son bienfaiteur très à l'aise puisqu'il évoque sa récente peine de prison ainsi que l'origine de son incarcération. Après plusieurs kilomètres, John descend, la route du chauffeur divergeant. Après plusieurs heures de marche dans un bois, John croise deux véhicules sur le bas côté. Il voit deux hommes tatoués qui ont l'air d'être gênés par sa présence. Il accepte de l'emmener un bout de chemin mais laisse une des deux voitures sur place, prétextant qu'elle n'est pas à eux. Une chose pour le moins étonnante...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'arrivée de Brian Azzarello sur Hellblazer s'est révélée proprement excellente avec Hard time, un superbe album réalisé avec Richard Corben. Cette fois, le scénariste conduit John Constantine en pèlerinage dans la famille de sa victime. Cette virée emmène le sorcier affronter des maux issus du passé. Le récit écrit par Azzarello est une fois de plus très prenant. On s'interroge en permanence sur les réelles motivations du héros et sur cet étonnant passé où il a subi de drôles d'épreuves. Les fans du sorcier le verront sous un angle inédit ! Pour succéder à Richard Corben, il fallait un dessinateur de talent. C'est le cas de Marcelo Frusin, dont le style rappelle un de ses compatriotes, Eduardo Risso. Son trait fin et ses encrages soignés sont remarquables et imprègnent une atmosphère envoutante au récit. Voici un second volet d'Hellblazer convaincant.