L'histoire :
Aidée à distance par son amie Frankie, Batgirl se trouve confrontée aux agissements de la Coop qui a kidnappé plusieurs individus. La jeune super-héroïne est alors face à une sorte de jeu vidéo géant et potentiellement mortel duquel elle doit s’échapper. La Coop a été fondée par un groupe de geeks que les jeux traditionnels avaient fini par ennuyer et qui souhaitaient corser l’enjeu en rendant le jeu mortel. Une fois les membres de la Coop mis hors d’état de nuire, Batgirl doit intervenir pour réduire à néant les enfants de Hooq adorateurs d’une étrange divinité : la mère électrique transcendantale dont le but est l’élimination totale des habitants de Gotham, à l’exception de ceux qui croient en cette divinité. Alors qu’elle est en plein combat contre des fanatiques gonflés à bloc, Batgirl voit Batman débouler au milieu du conflit. Mais de quel Batman s’agit-il étant donné que l’homme chauve-souris a été déclaré mort par toute la presse de Gotham. Son identité pourrait bien semer le trouble dans la vie de Barbara Gordon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume avait révélé une Batgirl rajeunie et qui avait retrouvé ses jambes et son envie de protéger Gotham. Barbara Gordon est une jeune adulte bien ancrée dans son époque qui aime la fête et les nouvelles technologies. Ce ton plus jeune et plusgirly avait de quoi surprendre. Cette suite poursuit sur la même problématique tout en y insufflant des préoccupations moins légères. La technologie et l’informatique sont traitées à la fois comme des alliées et comme des dangers quand elles sont entre de mauvaises mains, la cause animale est mise en avant ainsi que la fidélité de Barbara à ses amies lesbiennes desquelles elle est le témoin de mariage. Traités avec humour, ces thématiques n’en sont pas moins centrales dans ce tome. Un autre atout de ce titre est d’intégrer Batgirl à l’ensemble de la Batfamily puisqu’elle se trouve soit confrontée soit alliée à ses membres et le lecteur assiste à de vraies révélations. Sur le plan graphique, Babs Tarr poursuit un travail de qualité et la prestation de Bengal est de haute tenue, offrant des scènes très dynamiques notamment dans la dernière partie de l’ouvrage avec une aventure totalement muette, sombre et rythmée qui termine le volume de très belle manière. Si le premier opus pouvait dérouter, ce deuxième volet redresse la barre et donne envie de poursuivre l’aventure. Une bonne surprise.