L'histoire :
La ville de Gotham est à feu et à sang depuis que les Kandoriens et leur leader, Quar, ont lancé l'invasion de la planète. Batman ne s'avoue jamais vaincu et il confie à Carrie Kelley une mission en plus d'un costume de Batgirl. Celle-ci sollicite l'aide d'Aquaman pour récupérer le corps de Superman qui est prisonnier des glaces et du fond de l'océan. Une fois l'Homme d'Acier sorti des eaux, Carrie utilise une aiguille un peu particulière pour briser la prison dans laquelle Clark est enfermé. Cela fonctionne et dès à présent, Superman va pouvoir participer activement au plan imaginé par Batman. Ce dernier est à Gotham où il essaie de disperser les casseurs qui profitent du chaos ambiants pour multiplier les actes violents. Alors que les Kandoriens survolent la ville, une étrange pluie se met à tomber lorsque le Bat-signal est enclenché. Les gouttes d'eau intègrent de la kryptonite synthétique, point faible de tous les Kryptoniens...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le troisième arc du Dark Knight de Frank Miller nous a habitué depuis ses débuts à malmener les figures héroïques connues comme Batman, Atom et même l'insubmersible Superman. Au bout d'un moment, il était temps que la révolte soit lancée et c'est dans ce troisième opus que Miller (et Brian Azzarello) ont décidé de dévoiler le plan du Chevalier Noir pour coincer les Kandoriens. Et disons-le, il ne déçoit pas ! Face à des êtres dotés de pouvoirs divins, Bruce Wayne montre qu'il en a toujours sous le costume et ce, malgré son grand âge. La narration parvient à condenser les qualités de Miller et d'Azzarello avec toujours plus d'aisance, le pouvoir immersif de l'un et les dialogues de l'autre. Les dessins d'Andy Kubert sont eux aussi très réussies et parviennent petit à petit à devenir une déformation intéressante du design graphique orignal de Miler. Un peu à la manière d'un Duncan Fegredo lorsqu'il a succédé à Mike Mignola sur Hellboy. Les courts récits venant compléter les deux épisodes principaux sont toujours écrits et illustrés par Frank Miller. Si l'artiste n'a plus son coup de patte légendaire, on le retrouve déjà plus lorsqu'il est encré par Klaus Janson. Amateurs de récit millerien, cette série ne déçoit pas et se bonifie même.
