L'histoire :
Courtney Whitmore est une jeune fille connue sous le nom de Stargirl. Elle a hérité du bâton cosmique et perpétue la lignée de Star Spangled kid. Malgré son jeune âge, elle n’est pas l’acolyte d’un super-héros mais bien la super-héroïne et son acolyte n’est autre que son beau-père alias Stripe. Ce dernier faisait partie des Sept soldats de la victoire, un groupe composé de Green Arrow et Crimson Avengers. Celui-ci s’est dissout suite à la mort de Wing, le jeune sidekicks de Crimson. Mais la nouvelle Crimson apparait soudainement pour demander l’aide des Sept soldats car Wing ne serait pas mort, mais enfermé sur une île perdue. Stargirl, accompagnée de Reed Arrow, sœur de Green Arrow, va alors découvrir que cette île perdue dans l’espace-temps abrite non seulement des acolytes disparus mais aussi d’autres qui ont été effacés de la mémoire collective. Sur cette île, une certaine Baby-sitter retient prisonnière Judy Garrick, la fille du premier Flash Jay Garrick, lui permettant de maitriser le temps. Mais la Baby Sitter n’agit pas seule et elle compte vendre ces enfants à un mystérieux client…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dawn of justice Society of America fait partie de la deuxième saison de l’ère DC infinite. L’architecte en chef n’est autre que Geoff Johns, celui qui a relancé la JSA avec David S. Goyer au début des années 2000. C’est d’ailleurs Johns qui a créé Stargirl, en hommage à sa sœur disparue prématurément, personnage de super-héroïne adolescente qui connaitra la consécration en étant adaptée en série TV. Celle-ci est donc l’héroïne de cette introduction à la chute de la JSA. C’est d’ailleurs le premier hic de cet album car en voyant le titre, on pense retrouver nos membres bien connus mais à la place, on nous offre une très longue histoire, certes originale mais centrée sur de nouveaux personnages d’acolytes oubliés ce qui achève de nous perdre dans l’univers déjà pléthorique de Johns. De ce fait, on a le sentiment en lisant ce comics que les personnages ne font que récapituler qui ils sont, de quel univers ils viennent, quels sont les liens avec la JSA 1940 ou la JSA moderne ou la JLA d’un autre univers et c’est très, très laborieux. Heureusement, la seconde partie nous fait suivre Huntress, la fille de Batman et Catwoman dans une histoire de voyage à travers le temps qui a plus d‘épaisseur et a le mérite de nous faire croiser les personnages de la JSA. Au final, après une longue introduction qui semble destinée à un public adolescent, on embarque dans une histoire plus sombre mais très courte, à suivre dans le prochain tome. Coté dessin en revanche, on est bien servi que ce soit avec Todd Nauck pour la première partie et son style correspondant au côté conte pour ado ou Mikel Janín pour la seconde et ses lignes plus sobres à l’européenne. Certes on comprend que le personnage de Stargirl n’est peut-être pas assez vendeur pour un titre basé sur son nom seul, mais nous l’imposer dans un titre intitulé Dawn of JSA nous donne le sentiment d’avoir été quelque peu floué sur la marchandise.