L'histoire :
Psius, le chef de la Résistance Robotique, mène une lutte sans merci contre le genre humain. Installé sur la Lune Mécanique, il orchestre les assauts de ses forces, en stratège. Plus de 100 navires appartenant au Conglomérat Galactique Unifié ont déjà été détruits par ses machines. Parmi les milliards de Robots, Tim 21 a été réactivé. C'est un robot enfant, destiné à être un compagnon quotidien. Mais il porte en lui le codex d'une technologie qui permettrait la mise au point d'armes supérieures. Un programme qui relie aussi T-21 aux Moissonneurs, d'immenses machines qui éradiquent les populations de la galaxie, planète après planète. Cette petite machine porteuse des enjeux vitaux de toute la galaxie a été prisonnière du chef de la révolution robotique, dont le fils, Tim 22, n'a eu de cesse de vouloir l'éliminer. Il lui a non seulement survécu, mais a réussi à s'échapper. Fuyant vers la planète aquatique Mata, Tim 21 est censé y retrouver le professeur Salomon. Il est d'abord rejoint par le Capitaine Telsa et le Dr Quon, créateur de la série des Tim...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ces épisodes #27 à #32, la saga s'achève en apothéose et la bonne nouvelle, qu'on trouve dans la post-face que nous réserve Jeff Lemire, c'est qu'il existera Ascender, une série écho. Parce que Descender est certes un récit de SF dans lequel l'aventure, l'étrange et l'action amènent un rythme soutenu mais c'est aussi une histoire qui traite des thèmes du pouvoir et de la guerre, de la conception et de l'utilisation des engins, bien évidemment de la place de la technologie dans l'humanité... Des thèmes qui renvoient aux œuvres d'Isaac Asimov, par exemple. Sans même parler de celui de l'apprenti-sorcier. Et pour nous livrer toutes les clés de cette chute, Jeff Lemire ouvre les portes du passé de l'univers qu'il a construit et que Dustin Nguyen rend subjuguant, avec ses couleurs aquarelles. Le flashback va de 10 à 4000 ans et ce n'est pas qu'un simple effet de narration : les chapitres en question sont le cœur du récit. Ils constituent une chute vertigineuse et ils amènent surtout une dimension métaphysique : quelle est la vérité au sujet du rapport à l'homme et aux formes de vie qui lui sont supérieures ? Bon, attention : ça reste divertissant et on n'est pas en train de vous dire que Lemire nous fait du Heidegger ! C'est juste que cette série cumule toutes les qualités pour faire l'unanimité auprès des fans de SF qui cherchent aussi autre chose que des voyages à vitesse de la lumière et des batailles au laser... La fin d'un monde ancien se révèle être un drame, mais tellement beau qu'on attend avec envie sa «suite».