L'histoire :
Sur la lune mécanique, rien ne va plus entre Tim-21 et Tim-22. Ce dernier souhaite s'en prendre à son aîné et faire disparaître un androïde concurrent. Le naïf Tim-21 essaie de fuir et va même échapper de peu à des tirs émanant de son poursuivant... Sur la planète Sampson, Andy se retrouve seul avec Effie. Il essaie tant bien que mal de calmer le jeu entre eux. Certaines tensions lies de leur passé amoureux doivent être apaisées. Le Liquidateur ne trouve rien de mieux que d'embrasser son ancienne petite amie. Celle-ci succombe alors et tous les deux s'enlacent tendrement puis fiévreusement... Dans une des cellules de détention de la lune mécanique, Telsa parvient à se libérer de sa geôle en tripatouillant les fils électriques. Elle tombe nez à nez avec le Docteur Quon. Les rapports sont toujours tendus entre eux mais l'envie de quitter les lieux les forcent à s'allier de nouveau. Ils parviennent à neutraliser les gardes qui tentent de les retenir. Alors qu'ils continuent d'explorer l'endroit, ils tombent sur de gigantesques warbots...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le troisième tome de Descender avait pu désarçonner certains lecteurs par la petites astuce des auteurs qui y présentaient plusieurs flashbacks, à défaut de faire avancer la trame principale. Si les récits étaient très bons et venaient donner plus d'épaisseur aux personnages, il aura fallu attendre ce volume pour découvrir ce qu'il allait advenir de Tim-21 et ses amis. Dès le premier épisode (et son découpage ultra-cinématographique), nous suivons l'évasion de Telsa et Quon, la traque de Tim-21 et aussi les retrouvailles entre Andy et Effie. Jeff Lemire nous offre une entame prenante et spectaculaire, une entrée en matière qui ne baissera jamais en terme de dynamisme et de qualité. L'auteur trouve toujours le moyen de surprendre par des événements inattendus et qui évitent la linéarité de l'histoire. Chaque protagoniste est finement traité et même (surtout) les androïdes comme Tim-22 ou les robots tels que Foreur sont attachants ou énervants, selon leur rôle. S'épanouissant formidablement bien à travers le style épuré de Dustin Nguyen, Descender continue de s'installer comme une référence du genre et se hisse sans aucune difficulté à côté des incontournables du moment comme Saga, Black Science ou Lazarus, une mise en orbite qui s'est effectuée sans perturbation depuis le début. Ne Descender pas, il vous faut embarquer dans cette série de science-fiction bien pensée, addictive, touchante et intelligente, cela devient vital !
