L'histoire :
La vie de tous les jours est compliquée dans la DMZ, zone indépendante des armées libres et américaines. Matthew Roth, dit Matty, s’en est vite rendu compte, les distributions d’eau étant souvent ponctuées d’attentats suicides. Le journaliste est toujours en contact avec la direction de son journal, le Liberty News. Par le biais d’un téléphone portable, il fournit à sa rédaction des reportages très régulièrement. Il reçoit même un appel de représentants de l’Armée Libre qui demandent à le rencontrer afin d’être interviewés. A peine a-t-il quitté son appartement, Matty se fait capturer par des hommes encagoulés qui l’emmènent dans un véhicule, près du Lincoln Tunnel, où se trouve un des refuges de l’Armée Libre. Les militaires veulent lui montrer quelque chose. Toujours attaché, il découvre à l’intérieur d’un fourgon un prisonnier qu’il connait bien : il s’agit de Viktor Ferguson, le journaliste qu’il accompagnait à son arrivée dans la DMZ et qu’il croyait mort…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, rien ne sourit à Matthew Roth ! Sa vie bascule le jour où il est envoyé dans cette zone démilitarisée et forcément, étant le seul journaliste en vie, il va devenir le fruit de nombreux enjeux. Dans ce second volet, le scénariste Brian Wood orchestre une course contre la montre pour éviter à la ville de subir une nouvelle attaque d’ampleur. L’histoire se suit avec intensité, le héros cherchant à tout prix à éviter une catastrophe pouvant atteindre ses nouveaux amis, comme Zee par exemple. Un chapitre lui est d’ailleurs entièrement destiné, pour suivre son parcours pendant tout le conflit. Le personnage principal prend également plus d’épaisseur au fil du tome. Matty commence à réfléchir à la portée de ses actes, tout en apprenant que certaines vérités ne sont pas bonnes à dire... Le rendu de la ville est toujours aussi soigné par le dessinateur transalpin Riccardo Burchielli, qui redouble d’efficacité côté décors : l’ambiance de guerre civile est parfaitement crédible. Le chapitre spécial Zee a quant à lui était dessiné par Kristian Donaldson. Son rendu est assez différent mais parvient à rester dans le même esprit, grâce à la colorisation commune de Jeromy Cox. Explosions, prises d’otages, complots sont quelques uns des ingrédients au menu de ce tome très prenant.
