L'histoire :
La vie d'un bolide est compliquée. Flash a désormais deux Wally West pour le prix d'un. Il y a d'un coté le neveu d'Iris West sur laquelle l’alter-ego de Flash, Barry Allen, a des vues. Il y a aussi le Wally West réapparu depuis peu et que Flash a formé jadis, l'ancien Kid Flash. Le bolide éprouve surtout quelques difficultés avec le plus jeune des deux, celui-ci, bien que vouant un culte à Flash, a l'impression que son mentor ne lui fait pas confiance, Barry ne voulant pas lui dévoiler son identité secrète. C'est dans ce cadre assez tendu que, lors d'une intervention du héros et de son jeune disciple, Flash se retrouve sous l'influence négative de la force véloce et commence à déblatérer des horreurs concernant ces deux acolytes. L'épisode est de courte durée mais reste cruelle pour l'apprenti héros. Son maître a le temps de lui avouer une vérité douloureuse ce qui ne fait qu'accroître son manque de confiance envers son entourage.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second volet est un tome de transition, qui permet d'asseoir les relations de la « Flash-family » dans un schéma plus traditionnel. Barry et Iris se rapprochent. Kid Flash, désireux de faire ses preuves, fait des choses stupides que Flash doit rattraper. Une dynamique bien rodée et qui a fait les grandes heures de la série. Et le pari scénaristique est plutôt réussi puisque l'auteur, Joshua Williamson, délivre des intrigues intimistes et humaines tout en préservant l'aspect héroïque très lumineux que propose en général la série Flash Rebirth. Comme pour beaucoup de héros chez cet éditeur, les méchants sont le point fort. Leurs motivations et leur originalité permettent la mise en place de récits distrayants. On peut dire que d'un point de vue scénaristique, c'est un bon ouvrage que nous avons entre les mains. Mais là o% le bas blesse, c'est en terme graphique. En effet, ce n'est pas moins de quatre artistes qui œuvrent dans cet opus avec des styles assez différents et des niveaux de qualité pour le moins dissonant. La où Felipe Watanabe ou Neil Googe offrent des traits clairs et harmonieux, Jorge Corona produit des dessins aux graphiques plutôt cartoony et constellé de dysmorphies qui enlaidissent considérablement l'ensemble. Fort heureusement, il ne commet qu'un seul épisode de la série et c'est un bien. Quant à David Gianfelice , sa contribution se situe entre ses deux extrêmes mais reste pour le moins agréable à lire. Du bon Flash dans l'ensemble même si cela ne révolutionne rien, si on prend la précaution de passer rapidement sur l'épisode réalisé par Corona pour ne pas devenir « l'homme qui saigne des yeux le plus rapide en vie »
