L'histoire :
Barry a une drôle de surprise : Meena Dhawan est de retour. Il était persuadé qu'elle avait été emportée par Godspeed mais il n'en est rien. Kid Flash accourt à toute vitesse et est également extrêmement surpris de revoir Meena. Elle explique alors comment elle a réussi à en réchapper. Elle a failli rester enfermée à jamais dans la Force Véloce mais elle s'est arrachée à ce piège pour une seule raison : sauver Barry Allen. En effet, le pouvoir de la Force Véloce négative qu'il a récupéré de Thawne le consume de l'intérieur et menace sa vie sans qu'il s'en rende compte. Pour ce faire, elle doit effectuer des tests pour prouver à Flash que cette Force sombre l'épuise. Ils vont dans le Démolition Derby, a l'abri des regards et de toute construction qui pourrait gêner les tests. Elle installe un moniteur sur Barry pour mesurer la puissance de la Force Véloce négative. Pour conduire ce test, il doit foncer à toute vitesse et aller jusqu'au bout des limites de son pouvoir. Kid Flash décide de l'accompagner pour ne pas qu'il soit seul dans cette épreuve. Barry s'exécute et les éclairs crépitent autour de lui. Il atteint une vitesse démentielle mais Kid Flash lui ordonne de s'arrêter de peur qu'il parte en morceaux. Il le pousse à terre pour que Flash s'arrête. Meena est contente : les résultats seront probants car ils ont bien dépensé leur énergie. Meena et Barry discutent de l'avenir et se remémorent leur passé de couple. Cette parenthèse idyllique ne dure pas longtemps : des soldats de Black Hole encerclent le groupe et tirent sans sommation sur Flash !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La version rebirth de Flash est certainement l'une des meilleures séries rebirth des personnages DC. Ce tome cinq ne fait pas exception à la règle. Dans un épais volume, Joshua Williamson orchestre deux longues histoires spectaculaires et prenantes. Cette fois, le scénariste prolifique prend le temps de poser les pions de son intrigue et déploie avec un grand savoir faire des récits impressionnants. Il alterne avec beaucoup de maîtrise moments de pause et combats effrénés, dialogues touchants et courses poursuite d'enfer. Ce constant va et vient entre le besoin de Barry de retrouver l'amour ou ses liens avec ses amis et les scènes d'actions folles, n'est pas le seul point fort de cet opus. Dans les deux récits majeurs, on retrouve également avec un plaisir non dissimulé deux ennemis jurés de l'homme le plus rapide du monde. Ces bandits hautement dangereux vont donner beaucoup de fil à retordre à Barry Allen, créant un suspense de tous les instants. Joshua Williamson ne manque d'ailleurs pas d'ambitions puisque pas moins de cinq "Flash" vont s'allier : Barry Allen évidemment mais aussi les deux Wally West, Godspeed et Avery. Seule petite ombre au tableau : les coups de théâtre et résolutions finales sont parfois un peu faciles et rapidement expédiés. Malgré tout, la série est une réussite, notamment grâce au travail fulgurant de Carmine Di Giandomenico. L'artiste italien s'impose comme le meilleur dessinateur de Flash avec un style qui décoiffe, des cases hallucinantes, des éclairs partout et des plans immenses sur Central City. Pop Mhan lui emboîte bien le pas mais les autres dessinateurs sont clairement en-dessous tant ces deux là font sensation. Flash n'a pas fini de vous faire tourner la tête !
