L'histoire :
Oliver Queen débarque en trombe dans le bureau d'Emerson, l'homme qui gère pour lui la société Queen industries depuis la mort de son père. Ollie est en colère car il a appris que son homme de confiance venait de perdre son entreprise. Emerson calme comme il peut Oliver et lui explique que son héritage ne se limite pas à la société familiale. Le hasard n'a jamais eu de place dans la vie d'Ollie et alors qu'Emerson commence à lui confier des secrets, une flèche perce la vitre et le gestionnaire. Celui-ci est alors tiré dans la vide. Oliver est totalement surpris et quitte les lieux avant d'être suspecté de quoi que ce soit. Il se rend dans une de ses caches secrètes et revêt alors son costume de Green Arrow. A peine est-il sorti qu'il est pris pour cible par un archer extrêmement adroit. Une flèche à grenade aveuglante est tirée et éblouit Oliver. Son ennemi se nomme Komodo et ne cesse de le viser. Ses intentions sont claires, Green Arrow doit mourir !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme tous les personnages phares de DC Comics, Green Arrow a bénéficié de l'effet New 52, une renaissance éditoriale permettant aux nouveaux lecteurs de découvrir les aventures de moult super-héros. Pourtant, ce ne sont pas les premiers épisodes qui arrivent ici dans ce premier opus. Les débuts n'étant pas très réussis, Urban Comics a attendu le run de Jeff Lemire pour lancer son édition. Les raisons sont simples, l'histoire est très accessible et parlera aussi aux fans de la série télévisée Arrow. Contrairement à cette dernière, le récit écrit par Jeff Lemire offre de nombreux rebondissements et un scénario qui ne cesse d'avancer. De la révélation des premières pages à l'arrivée de personnages inédits et mystérieux, on ne s'ennuie pas un seul instant. La quête existentielle d'Oliver Queen est aussi passionnante que surprenante. Le combat de longue haleine entre l'archer vert et Komodo est palpitant et offre des séquences absolument spectaculaires. Celles-ci sont mises parfaitement en scène par un artiste italien du nom d'Andrea Sorrentino. Ses planches bénéficient d'un véritable soin et la colorisation assurée en grande partie par le dessinateur lui-même permet quelques trouvailles ingénieuses, dignes d'un J.H. Williams III.Green Arrow s'offre une série incontournable avec un tel album...