L'histoire :
Hal Jordan échange avec Tomar-Tu. Le meilleur des Green Lantern est choqué du discours de son ancien ami, prisonnier des Technocages. Pour lui, c'est clair : s'il fallait tuer à nouveau Roma-Ru, il le ferait sans se poser de questions. Hal rétorque que ce n'est pas la façon de faire des Green Lantern mais Toma-Tu estime qu'il a sauvé de nombreuses vies par son acte. Pendant ce temps, dans le monde des Contrôleurs, des machines marchent à plein régime pour créer une armée de soldats robots. Les Contrôleurs sont fiers de leur travail : les Darkstars surpassent tout ce qu'ils ont pu créer auparavant et sont plus même puissants que leurs ennemis de toujours : les Green Lantern ! Ils n'ont plus qu'à trouver des porteurs pour incarner cette force d'un nouveau genre. Cependant, leur plan prend une autre tournure quand un des Darkstar fait irruption dans la pièce. Kellic tente de lui donner des ordres mais le robot n'obéit pas. Il menace l'assemblée avant de quitter les lieux pour chercher un volontaire qui sera son corps. Le robot se dirige vers les technocages...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Chaque tome de Green Lantern Rebirth est l'occasion de mettre en scène une nouvelle menace et d'éprouver la bravoure et la grandeur d'âme du Corps vert. Dans ce tome, la menace est immense puisque les coéquipiers de John Stewart doivent faire face à une armée de Darkstars. Quelques trouvailles valent le détour pour les amateurs de la série notamment la confrontation événement entre Hal Jordan et Tomar-Tu ou encore l'alliance improbable entre les Lantern, Orion, Hector Hammond ou Zod ! Même les Gardiens vont devoir s'employer au combat. Avec autant d'ambition et de démesure, on s'attendait à un scénario flamboyant et une narration épique. Malheureusement, tout est souvent très indigeste avec des discussions interminables. On oscille entre humour balourd et réflexions philosophiques ridicules sur le sens de la vie, l'amitié ou l'importance de la justice. Le thème maint fois traité dans les comics de la nécessité de la loi du talion est ici répétitif et caricatural. De sorte qu'on attend avec impatience le combat final traditionnel pour que les dialogues cessent ! Même là, les nombreux personnages parlent trop entre deux coups échangés ! Le fossé est énorme entre un scénario décevant et mal traité et un dessin de haute volée. Même si d'autres dessinateurs, peut être un peu moins spectaculaires comme Fernando Pasarin et Sergio Davila se sont invités à la fête, Ethan Van Sciver, Rafa Sandoval ou Brandon Peterson continuent à nous enchanter avec des cadrages complètement fous et des dessins sublimes. Mais cette lumière visuelle suffira-t-elle à percer les ténèbres ?
