L'histoire :
Après avoir été dépêché sur Maltus par les Gardiens avec son partenaire Ryaktoro pour y rencontrer l’énigmatique Mère Juna et la sauver de ses propres créations génétiques qui l’avaient prise en otage, Hal Jordan sait que l’Ultraguerre est proche. Qui plus est, Powerlord, plus connu sous les noms de Zarl Vorne ou de Power-boy a réussi à l’enfermer dans une boucle temporelle pour que ses alliés Hyperman et sa femme puissent le tuer. Après un combat acharné lors duquel il a dû faire face aux rayonnements de l’hypervision d’Hyperman, il est laissé pour mort. Plus tard, Hal se retrouve dans l’hôpital du Secteur Général et malheureusement pour lui, son répit est de courte durée. En effet, évadé de son monde d’antimatière, le Qwa-Man a décidé de revenir pour se battre contre lui. Mais après avoir testé les limites de son anneau de pouvoir, Hal périt - encore une fois - au contact de l’unique membre du Corps des Lantern Antimatière. Le Green Lantern se retrouve alors face au jugement dernier à la merci des Jeunes Gardiens. Après avoir longuement réfléchi, ces derniers décident de lui rendre la vie afin qu’il continue sa mission pour sauver l’univers face à une véritable conspiration universelle. Pris dans les feux de l’Ultraguerre, entre armes millénaires et graal cosmique, Hal Jordan accompagné d’un Jeune Gardien pour revenir à la vie, va devoir faire face à de redoutables ennemis... mais aussi à lui-même.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le moins que l’on puisse dire c’est que Hal Jordan : Green Lantern aura permis à Grant Morrison de se lancer à corps perdu dans un space opéra cosmique aux ressorts sans cesse changeants. Continuant de creuser le sillon déjà mis en avant lors des trois tomes précédents, ce nouvel album met l’accent sur l’Ultraguerre et une conspiration universelle au fil de laquelle de nombreux personnages se croisent. Autant dire qu’il faut bien connaître l’univers de Green Lantern et le multivers de DC pour véritablement comprendre les tenants et les aboutissants du récit de Morrison. Pour ce qui est de la partie graphique, Liam Sharp exécute un excellent travail de haute volée avec de superbes dessins et une mise en scène à tomber par terre qui colle à merveille avec le récit aux multiples facettes de Grant Morrison. Et même si les graphismes sont parfois too much et volontairement tape-à-l’œil (les couleurs de Steve Oliff y sont pour beaucoup), en fin de compte, ce dernier tome de Hal Jordan : Green Lantern clôt de bien belle manière le run de Grant Morrison et Liam Sharp et ne manquera pas de ravir les fans. Pour les autres, ceux qui ne sont pas encore rôdés au multivers, cette aventure cosmique risque de leur rester en travers de la gorge tant il y a de facettes et de personnages. Voilà un album à réserver aux véritables aficionados !
