L'histoire :
Athanasia Al Ghul doit délivrer Damian Wayne pour grossir les rangs de l’armée de Ra’s Al Ghul. Une mission simple pour la tueuse professionnelle. Mais cela ne se passe pas comme prévu. Ça tourne même au drame quand Jason Todd s’interpose et se prend un coup de couteau. Vixen essaie de le sauver mais il faut aussi l’aide d’Animal Man pour cesser le combat. La bande s’enfuit. Ça ne va pas plaire à Ra’s Al Ghul… Pendant ce temps, dans le manoir Wayne, Alfred se lève enfin. Selina Kyle est ravie de le revoir, habillé en majordome et prêt à vivre comme avant. Alfred reste prudent car on ne sait pas encore véritablement toutes les séquelles qui peuvent se produire suite au puits de Lazare. Selina est ravie de lui donner son cadeau (et de s’en débarrasser par la même occasion) : un petit chien tout mignon qui deviendra son nouveau compagnon. Quand soudain, l’alarme incendie retentit. Alfred avait oublié qu’il avait fait chauffer une théière. Selina se dirige vers la cuisine mais une mauvaise surprise l’attend.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Injustice 2 tire en longueur et on s’en rend encore plus compte avec ce tome trois de la version intégrale. Pourtant, l’excellent Tom Taylor est de retour au scénario tout le long des numéros. Mais à l’image d’un Superman qui croupit en prison, la série qui joue sur le conflit entre deux groupe de super héros a perdu de toute son essence. On ne sait plus vraiment quelle menace inventer alors les super vilains s’enchaînent sans réelle logique et encore moins d’explication : après la menace de la team écolo dirigée par Ra’s Al Ghul, voici le revival de Starro dans une grosse invasion extra-terrestre. Et ce n’est pas tout : après une petite lutte galactique rapidement expédiée, c’est au tour de Braniac de faire peur à tout le monde, le temps de quelques pages… Avant d’être remplacé par l’abominable Grodd. On tombe donc dans le bas de gamme des récits de super héros avec un schéma répété à l’envie et déjà lu mille fois : un danger avec un méchant pas beau et des super-héros qui interviennent et qui sauvent le monde après un combat musclé. On s’éloigne tellement du concept de départ qu’on se demande bien si on est dans la même série. Même les surprises de Taylor qui s’amusaient à détourner les héros de DC tombent cette fois à plat, notamment avec cet amour ridicule entre Killer Croc et Orca. On oublie également la psychologie des personnages, taillés à grands coups de serpe. Quel gâchis car au dessin, c’est vraiment du grand art. On a le droit à la crème de la crème avec Bruno Redondo et Daniel Sampere. Les visuels sont sublimes de visibilité et de noblesse et chaque personnage crève la planche. Malheureusement, cela ne suffira pas à recoller les morceaux d’une série totalement éclatée. Et comme le dit si bien Booster : « ça retombe un peu comme un soufflé ton truc ! »
