L'histoire :
Bruce Wayne se réveille difficilement. Il aurait envie de dormir plus longtemps mais il doit le lever. Arrivé à la Batcave, il reçoit un compte rendu de Cyborg. Et les nouvelles ne sont pas bonnes : trois grosses affaires à gérer. 1 : une prise d'otages où des djihadistes retiennent en captivité des religieuses. 2 : un séisme ah Domingo où des milliers de gens sont en danger. 3 : des envahisseurs venus de la colonie arvelienne se dirigent sur la terre. Heureusement, la Ligue de Justice est toujours prête à intervenir. Batman envoie donc plusieurs groupes pour gérer ces crises. Jessica Cruz est chargée de se rendre à Domingo. Superman et Flash doivent prêter main forte à Simon Baz en interceptant les extra-terrestres. Batman se charge des nonnes avec l'aide de Wonder Woman et Aquaman. Les interventions sont rapides et très efficaces. Pourtant, une mauvaise surprise attend Batman qui se rend compte trop tard qu'il a fait de mauvais choix...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La Justice League version rebirth tire sa révérence avec ce sixième tome. Et si l'on doit faire un avis juste et juger cet opus, on pourra facilement dire que la Ligue de Justice aura raté son final. L'intrigue est particulièrement difficile à suivre avec une multitude de petites missions qui parasitent l'événement principal. Christopher Priest a voulu démultiplier son récit pour mieux imiter le style de la Ligue qui fait feu de tout bois. Malheureusement, c'est quasi indigeste à la lecture tant les enchaînements se font mal et tant certaines intrigues sont balayées en une fraction de pages. Même le vilain principal (et qui avait du potentiel au départ) finit par être totalement obsolète et inintéressant. Ce fatras d'idées et de pistes constituent un amoncèlement de mini récits sans queue ni tête et terriblement frustrants car on aurait aimé avoir bien plus de détails et de développements. Entre deux actions super soniques, il faudra avaler de longues et fallacieuses discussions philosophiques sur les états d'âme de nos Super héros. Il faudra aussi supporter l'humour grotesque et grossier de certains personnages qui cassent le peu de tension du récit. Il faudra enfin subir la modernité de notre époque avec des hashtags irritants qui commentent les scènes de combats ! Tout se termine donc bien mal excepté la réalisation graphique où de nombreux dessinateurs comme Pete Woods et Ian Churchill tirent leur épingle du jeu (de massacre). La Ligue de Justice subit un dernier camouflet #auSecours !