L'histoire :
La mort de Superman aurait pu briser la Ligue de Justice mais devant les menaces présentes dans le monde, il est hors de question pour les héros de baisser les bras. Des monstres gigantesques sont en train de dévaster une ville mais pour Batman, Aquaman, Flash, Wonder Woman et Cyborg, la tâche semble impossible. Venant d'une autre Terre, Clark Kent s'interroge et en parle à Loïs Lane, son épouse. Celle-ci l'incite à endosser son rôle, celui qu'il était sur leur planète : Superman. Pour sauver le monde à la surface, les membres de la Ligue se rendent sous terre. Ils parviennent à débusquer l'endroit d'où proviennent les créatures mais leur nombre est plus qu'impressionnant. Heureusement, l'arrivée de l'Homme d'Acier fait renaître leurs espoirs...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un long run écrit par Geoff Johns durant l'ère Renaissance, la Justice League confie son devenir à Bryan Hitch, dessinateur des cultes Ultimates ou The Authority. Scénarisant lui-même ses propres récits (comme America's Got Powers), l'artiste relance une équipe décimée par la disparition de l'un de ses membres fondateurs : Superman. Heureusement, par un habile truchement éditorial, une nouvelle incarnation de l'Homme d'Acier est sur Terre et va rejoindre le groupe. Après un chapitre introductif assez moyen, l'histoire va redécoller un peu. Hitch scénariste toujours mais a le plaisir de voir Tony Daniel mettre ses talents au service de son histoire. L'américain délivre des planches extrêmement réussies, détaillées et spectaculaires. Son trait permet du coup de cacher les légèretés d'un récit qui se contente presque d'enchaîner les scènes d'action sans réel prétexte. Décervelé et pas foncièrement déplaisant non plu, le premier album de ce Justice League Rebirth choisit une voie différente de la précédente. À voir si à terme, nous y serons gagnant ! Pas sûr...
