L'histoire :
Un cauchemar extrêmement réaliste mettant en scène les membres de la Ligue de Justice d’Amérique (Superman, Wonder Woman, Batman, Flash, etc) est vécu par tous les ennemis des héros. Dans celui-ci, ils voient les membres de la JLA ne pas parvenir à empêcher la Terre d'exploser... Aquaman a le sentiment qu'une présence étrangère rode dans son royaume, l'Atlantide. Il se rend près de l'endroit en question et tombe alors sur Black Manta. Son ennemi ne doit pas pouvoir le battre en temps normal mais sans qu'il n'y comprenne rien Aquaman voit ses sujets tels que les requins l'attaquer... Dans un désert, Captain Cold créé un immense iceberg au milieu du sable, apportant la vie à une contrée qui en manquait. Il n'est pas le seul vilain à réaliser un acte inattendu. Poison Ivy crée des arbres fruitiers afin de lutter contre la famine et le Docteur Woodrue soigne les malades incurables... Edward Nigma dit le Sphinx aurait dérobé un disque contenant des données secrètes sur l’identité des super héros. Batman se lance à sa poursuite. La JLA commence à multiplier les recherches suite à la disparition d'Aquaman mais nos héros doivent faire vite, car le seigneur des mers est aux mains d'un certain Brainiac et ce dernier a l'intention d'ouvrir son crâne...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est entre 2005 et 2007 que la série Justice est sortie aux U.S.A.. Après avoir donné à plusieurs reprises une dimension divine aux personnages de l'éditeur, Alex Ross s'associe une fois de plus au scénariste Jim Krueger, après avoir réalisé la trilogie Earth X/Universe X/Paradise X. L'intrigue qu'ils imaginent est maline et place les méchants de l'univers DC dans des rôles inhabituels puisqu'ils font le bien. Bien sûr, cela n'est pas fortuit et se place dans un plan sinistre à souhait. Les héros de la Justice Ligue verront la population changer de regard sur ceux qui les protégeaient jusqu'ici des actes de vilains, bien mieux intentionnés que ce qu'ils croyaient. Faux-semblants et vraies manipulations sont au cœur d'une histoire qui ravira forcément les fans du genre. Il faut dire que le récit bénéficie d'une narration parfaitement adaptée et qui n'a de cesse de monter en puissance. Le dénouement est certes prévisible mais la lecture est agréable tout du long. Visuellement, les crayonnés ont été réalisés par Doug Braithwaite avant d'être revisités par les pinceaux méticuleux d'Alex Ross. Le rendu est spectaculaire et si certains choix de couleurs sont plus ou moins judicieux par instant, c'est sublime. Les lecteurs bénéficient en plus du grand format choisi par Urban Comics pour cette intégrale. L'ouvrage met ainsi en avant les formidables planches réalisées par les deux artistes. Pas forcément culte mais un album hautement conseillé.
