L'histoire :
Juin 2016, il est presque 5 heures du matin lorsqu'Erin Tieng roule en direction de son boulot. En chemin, elle a sa soeur au téléphone, toutes les deux évoquent l'état de santé de leur mère. Soudain, sur la route, trois adolescentes se retrouvent dans la lumière de ses phares. L'une d'elle prend la parole. Elle dit s'appeler Erin Tieng, être livreuse de journaux et avoir besoin d'aide pour une de ses amies. La conductrice descend et ne comprend pas. C'est elle Erin ! Après quelques vérifications dont certains secrets que seule elle peut connaître, elle en déduit que l'adolescente n'est autre qu'elle-même et qu'elle vient du passé. L'adulte décide alors de les ramener chez elle et de réfléchir ensemble à la meilleure façon de trouver KJ. Là-bas, les trois paper girls hallucinent devant les progrès de la technologie. Alors qu'elles voient la télévision, un flash spécial annonce que des lumières aveuglantes se sont produites au dessus de la Terminal Tower. Les filles doivent se rendre au plus vite sur place...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Revenu sur le devant de la scène comics avec Saga, Brian K. Vaughan semble inarrêtable ! Avec son ambiance 80s et son visuel atypique, Paper Girls surfe sur la fibre nostalgique des trentenaires en mettant en scène un quatuor d'adolescentes vivant des aventures lorgnant sur le fantastique. Evidemment, cela nous évoque les Goonies ou récemment Stranger Things et foncièrement, nous n'en sommes pas loin. Dans ce second tome, les jeunes filles sont propulsées à notre époque et vont être confrontées aux évolutions technologiques et, c'est bien pire, à ce qu'elles sont devenues. Bien sûr, les monstres et autres ennemis vont vite faire leur apparition et dynamiser un récit qui ne s'éternise pas en dialogues inutiles. Comme toujours, Brian K. Vaughan place ses rebondissements aux meilleurs moments. Si jusqu'ici, nous nous étions peu attachées aux personnages, cela change doucement et autant Eric que Mac sauront nous émouvoir lors de certaines scènes. L'humour conserve toujours une place au sein de l'album et participe à la très bonne tenue du titre. Côté dessin, Cliff Chiang ne faiblit pas et ses planches restent toujours très lisibles. Paper Girls poursuit sa très bonne lancée.