L'histoire :
Amanda Waller se rend à Métropolis pour y rencontrer Lex Luthor. Elle a besoin de lui pour récupérer de la kryptonite et pouvoir contrôler le général Zod. Le terrible combattant deviendra l'arme ultime de la Suicide Squad ! Son plan est simple : elle devra discuter avec le grand génie du mal et l'occuper, le temps que l'équipe d'Harley Quinn parvienne au sous-sol et force les défenses de la forteresse pour récupérer la kryptonite. L'entretien se passe plutôt bien, d'autant que Lex se montre très avenant pour comprendre ce que vient faire Waller. Il lui offre même un cadeau qu'il a lui même acheté. Cependant, Amanda refuse et use de toute son intelligence pour dévier la conversation et gagner du temps. Dans les sous-sols, l'équipe spéciale parvient facilement à rentrer et éliminer les gardes armés grâce à la précision chirurgicale des tirs de Deadshot. Ils ne craignent rien car ils ont pu brouiller tous les moyens de communication. Cependant, les lieux sont bien protégés et ils doivent affronter une puissante machine de guerre : un des robots de Luthor ! Impuissants, les soldats de Waller sont proches de la rupture quand soudain, le gardien de métal s'arrête net. La magie de l'Enchanteresse les a sauvés. Elle a réussi à les changer en morts vivants et le robot tueur s'est donc coupé, ne détectant plus de forme de vie. Ils peuvent continuer leur marche mais le danger ne s'arrête pas là. Des avatars de Bizarro les attaquent. Le combat est si violent qu'un système de sécurité finit par s'enclencher. Lex Luthor arrive aussitôt sur place et se prépare pour la bataille !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La Suicide Squad revient dans ce tome 4 avec quelques surprises de taille dans le scénario : s'allier avec Lex Luthor puis avec le général Zod, en voilà une idée originale ! D'autant que les membres de l'escadron sont toujours aussi incontrôlables ! On a donc le droit à quelques scènes intéressantes comme le dîner faussement romantique entre la marâtre Amanda Waller et l'inquiétant Lex Luthor ou l'alliance entre le puissant Zod et la team de Harley Quinn. Malheureusement, l'idée de départ est traitée trop rapidement pour laisser place à des combats toujours plus violents. L'aspect «bourrin» va bien avec la série mais il peut aussi lasser à la longue. D'autant que quelques dialogues et revirements de situation sont un peu ridicules, tellement ils sont expédiés en un éclair. La Suicide Squad est aussi bien moins funky qu'il n'y paraît, portée par un héros à la morale irréprochable : Rick Flag. Le tout sent un peu l'arnaque mais on est tout de même porté par un graphisme de qualité. Le dessin de Tony S. Daniel est particulièrement efficace et les scènes de combat sont ultra dynamiques et spectaculaires. Du coup, le divertissement marche à plein régime quand on voit Zod, le crâne ouvert, lancer des rayons sur Killer Croc et quand on voit la magie de l'Enchanteresse transformer les lieux par sa puissance destructrice. La dernière petite histoire, préambule au tome 5, est encore plus belle, avec les dessins et couleurs délicates de Stjepan Sejic. La couverture exceptionnelle de Lee Bermejo ajoute également un peu plus de qualité à l'ensemble. Un spectacle sans prétention mais qui a le mérite d'être efficace. Cela tombe bien : l'efficacité c'est la qualité principale de la Suicide Squad !