L'histoire :
Harley Quinn se morfond dans un ancien hôtel lugubre, ne sachant pas quoi faire. La nuit est tombée, lorsqu'une personne approche et sonne. L'ancienne petite amie du Joker va ouvrir mais trouve seulement un dossier posé sur le sol avec une carte de visite indiquant "Méchants anonymes", une thérapie de groupe pour super-vilains. Harley Quinn est persuadée qu'on lui propose une reconversion... C'est ainsi qu'elle décide d'aider les méchants. Man-Bat est le premier super-vilain qui va faire les frais de la générosité d'Harley. Alors qu'il vient de s'échapper pour la énième fois de sa cellule, Quinn saute sur lui alors qu'il est en plein vol. En faisant cela, elle déstabilise l'homme chauve souris qui percute un bus puis a du mal à se maintenir en vol. Harley, toujours aussi adroite, parvient à se positionner façon surfeuse sur le dos de son patient jusqu'à ce que celui-ci s'écrase dans une ruelle. Mission réussie pour Quinn car Man-Bat a repris une apparence humaine. Elle ne doit pas se réjouir trop longtemps car les policiers arrivent !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une série franchement très faible sortie durant l'ère Renaissance, DC Comics a surfé sur le succès du long-métrage Suicide Squad pour offrir une nouvelle chance à son titre mettant en scène des super-vilains envoyés dans des missions suicidaires. Aux commandes de la série, le scénariste britannique Rob Williams va devoir redonner un brin de consistance à une série qui en a cruellement manquée auparavant. Le résultat n'est pas encore parfait mais montre des prédispositions intéressantes pour les prochains tomes. L'auteur livre un récit dynamique, parsemé de touches d'humour efficaces, et n'a pas peur d'utiliser certains personnages mythiques du DC-verse. Ponctué d'épisodes back-up venant présenter des facettes des membres de la Suicide Squad, l'album se lit sans déplaisir, même si on notera parfois quelques faiblesses en terme de rythme narratif. Côté dessin, nous avons là une belle auberge espagnole, avec du Jim Lee classique, du Philip Tan un peu brouillon, du Sean Gollway ultra-cartoony, du Gary Frank et du Jason Fabok réaliste et propre. Pas aussi spectaculaire et explosif que ce qu'on aurait aimé trouver, Suicide Squad s'offre un (nouveau) début sympathique, à défaut d'être renversant.