L'histoire :
Ces derniers temps ne sont pas franchement reposant pour Amanda Waller. Après les affaires avec la Justice League, elle a vu huit de ses planques être découverte par Rustam, cet ancien membre de la Suicide Squad que Maxwell Lord a libéré. Buvant un verre dans son bureau du pénitencier de Belle Reve en Louisiane, lieu qui n'est autre que le quartier général de la Force X, Amanda Waller a laissé ses subordonnés en état d'alerte permanente. Cela n'empêche pas Rustam de franchir sans difficultés la première barrière avant que l'alerte ne se déclenche. Cette dernière activée, les bataillons de gardes s'arment et foncent en direction de l'intrus. Avec son épée capable de faire fondre l'acier, Rustam les élimine sans mal et entre à l'intérieur du bâtiment. Cela tombe bien mal pour Amanda Waller car sa Suicide Squad n'est pas là, l'équipe a été envoyée en mission au Tibet...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qu'il est loin le temps où la Suicide Squad était une série qualitative... La période New 52 avait été d'un niveau catastrophique et l'on attendait fiévreusement la version Rebirth afin d'avoir quelque chose d'un peu plus exaltant. Malheureusement, nous allons de désillusion en désillusion. Entre un premier album auréolé du grand retour de Jim Lee (en mode petit bras) et d'un scénario qui n'a rien d'ambitieux, la série ne faisait pas un début idéal. Le second tome nous a confirmé cette impression et ce troisième l'a entériné. Le scénariste Rob Williams reprend la trame de son histoire au lendemain du crossover Justice League vs Suicide Squad. S'il débute son récit avec un découpage spectaculaire et assez immersif, la suite déçoit toujours un peu plus. Les 9 épisodes de ce cycle sont déséquilibrés et se jouent de rebondissements factices pour tenter de nous convaincre. John Romita Jr et Eddy Barrows alternent chacun à leur tour un chapitre. Si les deux artistes sont des références dans l'industrie du comics (surtout le premier), ils se montrent en très petite forme. Bref, bien peu d'arguments qui tournent en faveur de cet opus. Encore une fois...
