L'histoire :
Des oiseaux. Un ciel rouge. Soudain, la foudre. Des nuages, une silhouette apparaît. Diana s'envole en sa direction. Il s'agit de Superman. Il lui attrape la main et l'embrasse. Wonder Woman se réveille. Jamais l'Amazone n'a ressenti de sentiments et elle sait que dans ce monde, certains mourraient par amour. À Boston, dans le Massachussetts, un homme s'est infiltré dans le quartier général d'Ogawa Electronics. Il est dérangé dans sa tâche de recherche sur l'ordinateur par un gardien qu'il assomme avant de partir. Peu après, il sauve une femme qui était poursuivie par un tueur avant de la kidnapper et l'emmener en lieu sûr. Tout serait l'œuvre d'une certaine Valerie Beaudry alias Silver Swan. Maxine Sterenbuch ne comprend pas, elles sont amies. L'homme lui dit que les apparences sont trompeuses et que Silver Swan possède certains pouvoirs et qu'elle ne les utiliserait pas à bon escient...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'actualité entourant Wonder Woman n'a jamais été aussi importante avec la sortie du film. Profitant de cette occasion pour sortir le run de George Perez, Urban Comics ravira les amoureux de la belle amazone. Après un premier tome fascinant et qui n'a pas pris une ride, l'histoire datant de 1987, nous attendions la suite. Si l'effet de surprise n'est plus là, la qualité l'est toujours. George Perez s'entoure parfois d'autres auteurs comme John Byrne, Len Wein ou Arthur Adams pour mettre en scène les nouveaux exploits de Diana. Perez va introduire de nouvelles thématiques, mettant en avant les pulsions réciproques avec Superman, éclaircissant son rôle vis-à-vis des autres Dieux, introduire Darkseid dans la série et comme adversaire... Bénéficiant d'une narration soignée, la série est toujours très agréable à suivre. Les dialogues sont certes très présents mais ne sont pas lourdingues. L'histoire continue de bâtir la légende entourant Wonder Woman et se montre d'une richesse incroyable. Si beaucoup ont travaillé sur la série ou l'héroïne, aucun n'a poussé aussi loin cohérence et qualité envers l'héroïne créée par William Moulton Marston. Le résultat ravira autant les passionnés du genre que les néophytes. Visuellement, les différents artistes assurent et on ne ressent pas énormément la passation entre chacun. Restée inédite depuis sa parution en France, nous pouvons remercier l'éditeur pour ce travail de mémoire salutaire et salvateur.