L'histoire :
Zola, une jeune femme enceinte de Zeus, a été kidnappée par Hadès qui l'a conduite dans les enfers. Wonder Woman, Hermès et Lennox sont à Florence où ils font appel à Eros afin de rencontrer le Forgeron. Diana et ses compagnons ont dans l'idée d'obtenir des armes pour les échanger contre Zola. Le Forgeron ne pense pas que cela soit suffisant. Alors que Wonder Woman lui dit connaître son travail depuis longtemps, il lui offre un fouet un peu spécial. Peu après, la lave qui sert à forger les armes remue dangereusement. Une gigantesque créature envoyée par Hadès en ressort. Le Forgeron se fait dévorer par le monstre, mais Diana utilise sa nouvelle arme – et un peu de jugeote – pour en venir à bout. Le Forgeron est un peu bougon et apprend un terrible secret à Wonder Woman. Ses assistants sont en réalité les frères de la belle amazone. A leur naissance, ceux-ci ont été écartés à cause de leur sexe et ils vivent désormais dans les forges. Diana est sous le choc, mais elle n'a pas le temps de réfléchir : elle doit partir dans les enfers pour sauver Zola...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Wonder Woman figure parmi les séries les plus étonnantes du reboot des New 52. Le choix de D.C. Comics de faire porter la responsabilité du scénario à Brian Azzarello a néanmoins pu étonner plus d'un lecteur. Ce spécialiste du polar (100 Bullets) n'est pas un spécialiste du genre super-héroïque. En outre, il alterne les réussites (Joker, Lex Luthor) à des catastrophes (Deathblow). Avec la belle amazone, il fait le choix de confronter les Dieux de l'Olympe au monde moderne. Diana semble même être un pion malmené au milieu d'une gigantesque machination. L'histoire s'était mise en place doucement dans le premier opus, mais les qualités et l'originalité étaient déjà présents. Dans Le fruit de mes entrailles, les bases établies sont bien exploitées et l'on suit la tentative de sauvetage de Zola avec intérêt. Certains points restent encore flous, mais gageons qu'Azzarello nous les dévoilera par la suite. Visuellement, Cliff Chiang rend une copie bien plus réussie qu'au tome 1. Son trait est agréable et pourrait parfaitement être transposé en dessin animé. Tony Akins complète le dessinateur, le temps de quelques pages là aussi très correctes. Wonder Woman n'est peut-être pas la série la plus clinquante de la renaissance du D.C. Universe, mais il serait dommage de passer à côté...