L'histoire :
Dans une maison isolée de Virginie, Hermès, le messager des Dieux, prévient Zola, une jeune femme, qu'elle doit s'enfuir immédiatement car une menace se rapproche d'elle. Mais il est déjà trop tard : dans la seconde qui suit, deux centaures explosent la porte d'entrée. Hermès est blessé mais tend une clé à Zola qui ne comprend rien de ce qui se passe autour d'elle. En la saisissant, la jeune femme est téléportée chez Wonder Woman au beau milieu de la nuit. Si Diana la prend au départ pour ennemie, l'amazone comprend vite que Zola est en danger. En touchant la clé, les deux femmes sont ensuite téléportées auprès de la maison de Zola et tombent face à face avec les deux centaures. Diana parvient à en éliminer un très vite et arrête le second juste avant qu'il ne puisse décapiter Zola. La menace annihilée, Wonder Woman retrouve Hermès. Ce dernier lui révèle alors que Zola porte sans le savoir l'enfant de Zeus...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Wonder Woman figure parmi les super héros les plus populaires de DC Comics. Membre souvent émérite de la Justice League, la belle amazone n'a pas souvent eu l'occasion de briller dans des aventures solo. Certes, on se rappellera l’excellent Hiketeia de Greg Rucka et J.G. Jones mais cela fait bien peu. A l'occasion du relaunch des séries DC, Wonder Woman s'offre une nouvelle version bien plus intéressante qu'auparavant. Il faut dire qu'au scénario, on retrouve Brian Azzarello. L'auteur, célèbre pour ses polars racés, bouleverse un peu la princesse Diana dans une histoire où les différentes divinités ont une grande importance. Le ton est résolument plus adulte et l'on dénote quelques aspects plus horrifiques. L'histoire est simple au départ : Diana protège une jeune femme qui porterait l'enfant de Zeus. Au fil de l'album et des menaces, l'amazone en apprend plus sur ses origines qui sont loin d'être identiques à celles que l'on connaissait jusqu'ici. Azzarello offre six épisodes très agréables à suivre mais le meilleur semble à venir. Wonder Woman encaisse petit à petit les révélations à son encontre et il nous tarde de la voir assumer tout cela. Au dessin, Cliff Chiang apporte un style très particulier au titre. Son trait est dynamique, épuré et légèrement cartoony. Dommage de voir que Tony Akins le remplace le temps des deux derniers épisodes, car malgré une approche assez proche, le résultat n'est pas du même niveau. Si l'envie de redécouvrir une Wonder Woman plus adulte dans une aventure ambitieuse vous tente, n'hésitez pas plus longtemps. Voici un nouveau départ réussi.