L'histoire :
Aoi est une jolie jeune fille de province qui refuse d’aller à Tokyo car elle n’y voit que des inconvénients. Lorsque son ami Heita lui annonce qu’il y a un tokyoïte de leur âge en vacance dans le coin, la demoiselle s’empresse de rentrer chez elle pour ne pas croiser ce démon. Mais dans sa course effrénée, la jeune fille finit par tomber par terre, juste aux pieds du tokyoïte. Celui-ci lui propose alors de l’aider à se relever en échange d’un baiser. Aoi refuse mais le jeune homme l’embrasse par surprise avant de lui donner son nom, Tsuyoshi. Heita finit par les rejoindre au moment même où Tsuyoshi s’en va et la demoiselle lui confie être tombée amoureuse du tokyoïte. Quelques temps plus tard, Tsuyoshi explique à ses camarades de classe qu’il est tombé sous le charme d’une provinciale. C’est alors que leur professeur annonce l’arrivée d’une nouvelle élève, qui n‘est autre qu’Aoi ! Hélas, la jeune fille a un look plutôt ringard et les élèves commencent à charrier Tsuyoshi, qui prétend alors que la demoiselle n’est qu’une simple connaissance.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dingue de toi est la deuxième série d’Ako Shimaki à nous arriver en France, après Sous un rayon de lune (aux editions J’ai Lu). Pour ce premier tome, l’histoire principale occupe les deux tiers du volume, le reste étant consacré à deux nouvelles dispensables, intitulées Amour et Le garçon de la rivière. Concentrons nous donc sur l’intrigue principale : si, dans les shôjos, on a souvent le droit a une héroïne naïve et peu nunuche, Aoi en atteint le stade maximal et remporte certainement le prix de la plus grande stupidité ! Elle croit tout ce que l’on dit, même les choses les plus grotesques et, au début de l’histoire, sans que l’on sache vraiment pourquoi, elle n’aime pas les gens de Tokyo. Tout est tellement prévisible qu’au bout de deux pages, on a déjà compris toute l’intrigue. De plus, la fin du tome est telle que l’on a l’impression que l’histoire est définitivement terminée. Pour ce qui est des dessins, le style est correct et classique avec une absence quasi-totale des décors. Le design des personnages est quelconque et sent le déjà-vu. En bref, ce premier tome n’est pas vraiment enthousiasmant et, si on a le courage de vouloir lire le volume suivant, on espère que la suite saura devenir plus intéressante.