L'histoire :
Cela fait déjà quelques temps que Tsuyoshi n’a plus de nouvelles d’Aoi. Tous les jours, il se rend dans les endroits où ils avaient l’habitude de se voir et il tente de l’appeler sur son portable qui reste éteint, mais rien n’y fait : la demoiselle est introuvable. Au bout d’un moment, Tsuyoshi tombe sur Heita devant le sanctuaire mais ce dernier refuse de lui dire où est Aoi. Les deux jeunes hommes se disputent et Heita finit par lui avouer qu’Aoi est gravement malade et qu’elle va mourir. Aussitôt, Tsuyoshi se rue à l’hôpital mais Aoi l’aperçoit de la fenêtre de sa chambre. La demoiselle ne veut pas que son petit ami la voit comme ça et elle quitte sa chambre, déguisée en femme de ménage. Voyant que la chambre est vide, Tsuyoshi demande à la femme de ménage qui se trouve à côté si elle aurait aperçue Aoi. En fait, il a parfaitement reconnu la demoiselle mais il ne souhaite pas l’embarrasser et préfère lui fait croire qu’il ne l’a pas découverte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Enfin ! Il aura fallu attendre ce quatrième et dernier tome pour que Dingue de toi devienne enfin potable. Certes, les incohérences scénaristiques sont encore nombreuses, notamment quand on voit qu’Aoi peut sortir de l’hôpital à sa guise alors qu’elle est gravement malade, mais les personnages deviennent enfin crédibles. Bon, le niveau reste moyen mais, au moins, la lecture de ce titre n’est plus aussi consternante. De plus, l’intrigue occupe seulement deux tiers du volume : le reste est occupé par une sympathique nouvelle intitulée En attendant la neige, dans laquelle une kogaru est amoureuse d’un garçon qui compte bien la taquiner, et par deux autres histoires très courtes mais rigolotes. Pour ce qui est des graphismes, le style reste très épuré, avec des décors rares, et le tramage ne vient plus gâcher les cases comme avant. De temps en temps, on observe un cadrage original mais le découpage, lui, reste classique. Au final, nous avons là un titre navrant dans sa globalité et, même si ce dernier volume est correct, il reste très dispensable…