L'histoire :
Aoi et Tsuyohi ne se sont pas vus pendant les vacances d’hiver et la jeune fille retrouve avec beaucoup de bonheur son petit ami. Malheureusement pour elle, Tsuyohi se conduit de façon plutôt étrange : il fuit constamment son regard et ne l’embrasse plus du tout. En fait, le jeune homme est nerveux car cela fait longtemps qu’il n’a pas vu sa belle. En discutant avec un copain, Tsuyohi réalise que c’est bientôt la Saint Valentin et il compte profiter de cette occasion pour embrasser à nouveau sa copine. Le soir venu, Aoi se confie à Heita sur ses problèmes avec son petit ami. Le jeune homme lui explique alors qu’une lumière noire que seul les garçons peuvent voir entoure les jeunes filles obsédées, et que c’est sûrement ce qui a repoussé Tsuyoshi. Pendant ce temps-là, ce dernier s’entraîne à recevoir les chocolats d’Aoi le plus naturellement possible. Le lendemain matin, il court chercher la jeune fille chez elle, mais celle-ci est déjà partie à l’école avec Heita. Une fois au lycée, Tsuyoshi tente de parler à Aoi mais cette dernière s’enfuit, persuadée qu’il veut lire ses pensées obscènes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En matière de stupidité, on pensait avoir atteint des sommets dans le premier volume de Dingue de toi, mais c’était avant d’avoir lu ce tome-ci. En effet, la naïveté d’Aoi est à nouveau l’occasion pour le lecteur d’être consterné : elle n’a jamais entendu parler de la Saint Valentin et elle avale n’importe quoi… de ce qu’on lui raconte (par exemple, l’aura noire visible uniquement par les garçons) ! On ne sait pas si l’auteur a quelque chose contre les campagnards mais, en tous cas, cela fait une oeuvre de plus dans la collection « héroïne complètement débile » de chez Asuka. Certes, l’intrigue avance un peu avec une histoire de mariage, mais tous les chapitres ont le même schéma et on est rapidement blasé. Côté graphique, il n’y a guère d’évolution : la qualité est correcte sans être exceptionnelle, avec toujours aussi peu de décors et des tramages qui alourdissent souvent l’image. Au final, ce titre s’avère franchement navrant, mais il peut tout de même faire sourire si on le prend au second degré… Courage, encore deux volumes et c’est fini !