L'histoire :
Lia tente de percer le mur derrière lequel se cache le poète en frappant avec son glaive de Thot là où est gravée l’image d’un chandelier à 8 branches. Non seulement cela s’avère inefficace mais en plus l’épée de la jeune femme se brise en deux. Puis, de gigantesques pattes d’araignées sortent du sol et enveloppent Lia dans un cocon des 8 pêchés capitaux sous les yeux d’un Douglas impuissant. Heureusement, la jeune femme parvient à déchirer le cocon avec son épée : elle assume ses pêchés et, grâce à cela, a réussi à en tirer « vitalité ». C’est avec cela qu’elle parvient finalement à détruire le mur au chandelier, faisant ainsi apparaître celui qui ne peut commettre aucun pêché : « le mort ». Il s’agit du squelette du poète mort et celui-ci est furieux que Lia ait réussi à atteindre sa cachette. Pendant ce temps-là, Robin a emmené Madame de Pompadour en haut de la cathédrale pour qu’elle soit à l’abri. Malheureusement, il y a là aussi un poète...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le volume précédent donnait une partie des explications sur l’origine des poèmes révolutionnaires inscrits sur la peau de Sophia, celui-ci nous livre enfin tous les détails qui nous manquaient à ce sujet. Hélas, cela n’est pas suffisant pour terminer une série : il reste encore plusieurs mystères non élucidés et d’autres font même surface ! En fait, on a l’impression qu’un cycle se termine et que l’intrigue va prendre une nouvelle dimension alors qu’il s’agit bien du dernier volume ! Quant aux scènes d’action, si celles-ci sont fluides et relativement impressionnantes, il n’en demeure pas moins que, là aussi, on est loin du final tant attendu. Les graphismes sont certes d’un bon niveau et les dessins sont détaillés mais ce n’est pas cela qui va suffire à masquer le problème du scénario. Ce dernier volume nous laisse donc sur notre faim et conclut la série en nous laissant plus perplexes qu’autre chose.