L'histoire :
Agenouillée au bord de la cheminée, Sophia indique un symbole à Louis. Dans un premier temps, celui-ci ne comprend pas ce que fait la demoiselle par terre mais finit tout de même par observer ce que lui montre sa fille : il s’agit d’une étoile formée de sept V, un poème que son prédécesseur a fait graver lors de l’édification du palais. Un peu après cela, Louis retrouve Madame de Pompadour dans la cour : il lui demande d’aimer sa fille telle qu’elle est ainsi que lui donner l’accès à sa ruelle. Si la première des requêtes est une formalité, la femme évite de répondre clairement à la deuxième. Puis, elle retourne auprès de sa fille, paisiblement endormie dans son lit. Madame de Pompadour se penche sur sa couche et, en pleurs, implore celui qui lui avait prédit l’avenir de sauver la petite. C’est alors que la bague de la femme se met à briller avant de faire apparaître un cercle sur le sol duquel surgit le comte de Saint-germain, une grosse épée à la main. Ce dernier lui explique alors que pour sauver Sophia, il faut enfermer ses poèmes et son âme dans l’épée qu’il tient. Au bord du désespoir, Madame de Pompadour accepte de laisser faire le comte même si elle n’a qu’une vision partielle de ce que cela implique...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce septième volume nous offre enfin des éclaircissements sur l’origine des poèmes révolutionnaires qui sont gravés sur Sophia, la demoiselle étant au creux de l’intrigue. En effet, en plus des informations la concernant, celle-ci est au cœur de l’action puisque, dès le premier chapitre, elle se fait enfermer dans une épée, soi-disant pour pouvoir guérir, et tout le reste du volume est consacré aux tentatives de Madame de Pompadour et du chevalier D’Eon pour la sauver. Cela est également l’occasion de rencontrer un nouveau poète qui, en plus d’être puissant, indique que la France toute entière est en danger. Néanmoins, les choses traînent encore en longueur et, au final, seul l’emprisonnement de Sophia est digne d’intérêt. De plus, les dialogues sont toujours aussi fatigants et éprouvants à lire, plombant comme d’habitude le rythme du récit. Cela est fort dommage car les graphismes sont de qualité, avec une mention spéciale pour les décors. Moins décevant que son prédécesseur, ce volume peine encore à convaincre.
