L'histoire :
Emma est en train de se recueillir sur la tombe de sa défunte sœur jumelle, Ange, lorsque le comte de Saint Germain s’approche d’elle. Celui-ci est venu proposer son aide à la poétesse : il va lui permettre d’accéder au septième rang et faire d’Ange sa bête éclaireuse. Pendant ce temps-là, un autre comte de Saint Germain s’entretient avec Madame de Pompadour qui s’étonne de voir qu’il n’est plus emprisonné à la Bastille. Le comte est venu lui offrir une bague sertie d’un lapis-lazuli. Après un jeu de mots qui fait rire la jeune femme, Saint Germain sort de la poche intérieure de son manteau la coupe de Melchior qui se remplit alors toute seule. En voyant cet objet, Madame de Pompadour se rend compte que le diseur de bonne aventure qu’elle avait rencontré il y a vingt ans et le comte sont en fait la même personne, ce qui explique d’ailleurs qu’ils aient le même visage. Elle réalise alors que l’homme qui se tient en face d’elle est un poète mais il est trop tard : la bague est mystérieusement apparue à son doigt et elle ne peut pas l’enlever…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Riche en action mais pauvre en révélations, ce tome souffre du même défaut que ses prédécesseurs : les dialogues. En effet, plus les volumes passent, plus les jeux de mots deviennent fatigants et, régulièrement, on a du mal à comprendre tout ce qu’il se dit : du coup, les calembours sont vraiment pénibles et se montrent franchement décourageants. De plus, hormis Emma qui accède au rang supérieur, il faut bien avouer qu’il ne se passe pas grand-chose d’intéressant. Heureusement, l’attaque de la Bastille par un poète dynamise l’ensemble en occupant les trois quarts du volume, même si ce passage est un peu trop long. Les dessins sont eux aussi dynamiques, que ce soit le découpage ou la mise en scène, et on peut dire que la qualité graphique est globalement de mise si on occulte la tendance des personnages à poser et à prendre des positions parfois improbables. Ce volume reste donc au même niveau que les autres : des dialogues pénibles que les graphismes ont de plus en plus de mal à sauver.
