L'histoire :
Anzu et son amie Ema font du shopping et essayent des sous-vêtements. En fait, Anzu est venu acheter un soutien-gorge push-up conseillé par le magazine Teen pour donner des formes généreuses aux demoiselles dépourvues de poitrine, comme elle. Au moment de payer, la jeune fille en profite pour acheter un bonbon proposé devant la caisse et dont l’emballage est tout mignon. Peu après cela, les deux jeunes filles se font aborder dans la rue par des garçons qui sont très intéressés par les gros seins d’Ema : cette dernière se fait donc un plaisir de les envoyer paître. Puis, un très beau jeune homme attrape Anzu par le bras pour lui glisser le bonbon qu’elle a fait tomber dans la poche et lui susurrer à l’oreille de faire plus attention. Anzu est très troublée par ce premier contact avec un homme. Lorsque celui-ci s’en va, Ema lui fait remarquer que l’inconnu a juste essayé de se montrer discret car le bonbon est en fait un préservatif ! Anzu est morte de honte et se sent très stupide de ne pas faire la différence entre une capote et une friandise. Elle ne sait pas encore que le bel inconnu est en fait un de ses voisins et ami d’enfance qui revient à la maison après dix ans d’absence...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Forbidden love (chez feu les éditions Akiko), Miyuki Kitagawa revient avec cette courte série qui commence de manière peu originale puisqu’elle raconte l’histoire d’Anzu, une jeune fille timide et inexpérimentée qui fait pourtant chavirer le cœur de ses trois frères de voisins : l’aîné lui fait tourner la tête, le cadet n’ose pas avouer ses sentiments et le benjamin lui vole son premier baiser. Si le coup du triangle/carré amoureux est une recette assez classique pour un shôjo, ce n’est pas cet aspect là qui dérange le plus à la lecture, le problème venant plutôt de la narration et des caractères des personnages. Non seulement, les évènements s’enchaînent de façon un peu trop précipitée tout en étant prévisibles, mais les protagonistes sont moyennement attachants : Anzu ne vit que dans le seul espoir d’avoir un jour un petit ami et des seins, et les trois beaux voisins sont des obsédés. Graphiquement, là aussi le niveau est assez moyen : classiques mais bénéficiant d’un découpage dynamique, les dessins manquent de décors que le tramage a du mal à remplacer et les proportions des personnages laissent parfois à désirer. Un premier volume très moyen donc, peut-être que la suite saura relever le niveau.