L'histoire :
Anzu et I-chan sont seuls à l’infirmerie, l’homme en profitant alors pour faire découvrir à la lycéenne ce qui vient après un baiser : il lui ôte son chemisier puis son soutien-gorge tout en l’embrassant. Bien que gênée de montrer sa petite poitrine, Anzu se laisse faire et pousse même un petit cri de plaisir. Puis, I-chan passe ses mains sous sa jupe pour lui enlever sa culotte mais la jeune fille l’arrête net à ce moment : elle n’a pas mis de dessous sexy et a trop honte de lui montrer ceux qu’elle porte, ce qui remet leur séance à une prochaine fois. Plus tard, Ukyô interroge I-chan sur la photo de leur père avec la mère d’Anzu mais celui-ci refuse de répondre et préfère se moquer de son petit frère : il lui a fallu moins d’un moins pour séduire Anzu et que celle-ci ait une confiance aveugle en lui. Le lendemain, Ukyô tente alors d’avertir Anzu qu’I-chan se moque d’elle et la fera souffrir mais la demoiselle refuse de l’écouter. Le dimanche, Anzu s’est fait très belle pour son rendez-vous galant avec I-chan mais cela ne va pas du tout se passer comme prévu : non seulement son petit ami est malade mais elle va également surprendre une conversation téléphonique qui va la dévaster...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dès le premier chapitre, Anzu se rend compte qu’I-chan a déjà une fiancée et la demoiselle vit alors son premier chagrin d’amour : pendant tout le volume, elle ne va cesser de pleurer et éviter celui qui l’a blessée, pendant qu’Ukyô tente de lui mettre à son tour le grappin dessus. On remarquera que la demoiselle n’est pas très farouche, elle ne se défend même pas quand on lui vole un baiser ou qu’on la tripote. Pourtant, l’auteur arrive à conserver une partie de notre intérêt grâce au mystère qui entoure la relation entre la mère d’Anzu et le père des frères Omihara (on a déjà une idée mais tout n’est pas encore très clair, d’autant plus que les intentions d’I-chan sont troublantes) et - il faut bien l’admettre - on se demande lequel d’I-chan ou Ukyô arrivera à faire sienne la demoiselle. Quant au troisième frère Omihara, Satsuki, on se demande bien à quoi il sert tant il est fade et invisible, mais peut-être le troisième volume saura lui accorder un peu plus d’intérêt. De plus, les graphismes sont bien en peine pour relever le niveau car ils sont tout juste corrects : l’ensemble est dynamique mais un peu trop épuré, les personnages sont expressifs mais certains visages sont mal faits (quelques profils ratés, des lèvres trop grosses à moins qu’il n’y ait une grosse quantité de collagène...) et le tramage laisse parfois à désirer. Ce deuxième volume est certes un peu meilleur que son prédécesseur mais pas encore suffisamment pour convaincre.