L'histoire :
Malgré qu’elle sache qu’I-chan lui ait menti, Anzu n’arrive pas à se détacher de ses baisers. Cependant, quand il commence à vouloir aller plus loin, la demoiselle lui demande d’arrêter, en vain. Heureusement, Ukyô intervient à temps pour les interrompre. Le soir, I-chan rend visite à Anzu pour lui donner l’adresse de l’hôtel où il sera le lendemain : il propose à la demoiselle de venir le rejoindre là-bas pour continuer ce qu’ils avaient commencé à l’infirmerie. Le lendemain, alors qu’elle est dans le train pour se rendre à l’hôtel, Anzu aperçoit Ukyô sur le quai de la gare : celui-ci lui hurle de ne pas aller à son rendez-vous et la demoiselle descend pour l’interroger. Mais, plutôt que de lui répondre, Ukyô prend son téléphone pour prévenir I-chan qu’il a réussi à convaincre la demoiselle de ne pas venir. Juste après ce coup de fil, Anzu et Ukyô aperçoivent la mère de la jeune fille sur le quai d’en face, un bouquet de fleurs à la main. Comme cela les intrigue, ils décident de la prendre en filature ce qui les mène au cimetière où repose la mère des frères Omihara. Là, ils surprennent une conversation inquiétante entre la mère d’Anzu, le père d’Ukyô et I-chan...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux volumes franchement moyens, ce troisième et dernier opus ne se montre guère plus convaincant pour ne pas dire plus mauvais. Les évènements s’étirent en longueur inutilement et leur côté prévisible n’arrange pas les choses : les raisons de la vengeance d’I-chan n’apportent rien de neuf mais occupent tout de même plus d’un tiers du volume ! Puis, Anzu fait enfin un choix - là aussi prévisible - entre I-chan et Ukyô, les deux jeunes hommes passant le reste du temps à tenter de la tripoter (l’heureux élu ayant le droit de la déflorer à moitié nue à même le plancher : très classe...). Bref, le scénario baisse de niveau alors qu’il ne volait déjà pas haut et ne véhicule que deux idées : « on ne connaît pas vraiment l’amour tant qu’on a pas couché » et « les filles sont complexées par leurs seins, qu’ils soient gros ou petits »... Sans parler de l’attitude de girouette de l’héroïne prête à donner son corps un jour à l’un des frères, et quelques jours après à l’autre... S’ils sont à peu près corrects et s’améliorent quant aux profils des personnages, les dessins ne sauvent malheureusement pas l’ensemble, cette série s’avérant au final décevante.
