L'histoire :
Ken est tout proche de détruire l'organisation mafieuse Hakuryû-Kai. Il ne reste qu'un dernier rempart avant qu'il ne se trouve en face de leur chef : Fujimi Rain. Celui-ci est un combattant redoutable et frappe fort, très fort. Seulement, Ken se défonce comme jamais et finit par laisser son adversaire à terre. Fujimi demande alors quelle motivation le pousse à aller aussi loin. Le leader de la Sun-Ken Rock Team le fait pour ses amis puis, pour la première fois, tue son ennemi. À présent, Ken fait face au grand chef. Yumin est juste à côté et les observe. Le chef d'Hakuryû-Kai a compris qu'il ne pouvait l'emporter et est prêt à céder son pouvoir à Ken. Juste avant, il questionne son vis-à-vis et interroge aussi sa fille sur les raisons de tout ça. Il sort alors un couteau et tente de poignarder Ken qui le frappe alors de plusieurs coups. Soudain, un coup de feu, suivi d'autres : Yumin a tiré pour interrompre le combat entre son père et son amoureux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'artiste coréen Boichi ne s'attendait probablement à ce que l'une de ses séries paraisse pendant quasiment une dizaine d'années. Sun-Ken Rock aura été un temps fort dans la carrière de l'auteur et il nous le prouve en soignant la sortie de ses personnages. Après avoir fait monter la pression depuis plusieurs tomes, l'opposition entre les deux organisations mafieuses arrive à son terme dans une explosion de coups, de sang et de surprises ! En effet, si l'on pouvait s'attendre à une fin plan-plan, Boichi a su ménager ses effets et maintenir notre intérêt jusqu'à son terme. Le héros va de nouveau subir une trahison, et pas n'importe laquelle. L'album va aussi mettre en avant certains personnages secondaires et notamment une jeune femme bien connue des fans de l'auteur : Nami de Wallman. Avec ce caméo, Boichi créé une sorte d'univers partagé fort agréable. Les dessins de l'artiste sont une fois encore époustouflants. Son trait est très détaillé, ses compositions percutantes et l'ensemble est d'un dynamisme à toute épreuve. Sun-Ken Rock était excellent dès ses débuts, il l'aura été jusqu'à son terme.
