L'histoire :
Pour contrer la lame du roi invincible de Namgung Cheon, Horan le Lotus Rouge tente une attaque dévastatrice, mais elle sait que ce sera probablement la dernière qu’elle pourra lancer à travers le corps de Kang Ki-Mu. Elle lance alors une technique légendaire : l’incantation des dragons de la mort, un coup matérialisant deux dragons qui poursuivront leur cible jusqu’au bout du monde s’il le faut ! Mais Namgung Cheon n’a pas l’intention de s’enfuir : le chef de l’union du Murim, à l’aide de son épée, contient la force des dragons, même si ce coup ne le laisse pas indemne. Comme elle le prévoyait, Horan a vidé ses dernières forces pour cette attaque et tombe du dos de Ki-Mu, presque inconsciente, ce qui annihile son attaque des dragons de la mort. Il faut quelques instants à Namgung Cheon pour se remettre sur pied, aussi envoie-t-il ses sbires pour attaquer. Heureusement, Pung et Seung s’en débarrassent sans problème, tandis que Si-Ah s’élance pour attaquer Namgung Cheon, l’assassin de son père. Mais même blessé, l’homme arrive facilement à lui tenir tête... Pendant ce temps, au siège de l’union du Murim, le père de Ki-Mu, Kang Man-Gu, a réussi à s’enfuir en se broyant lui-même les os des mains afin de se défaire de ses entraves...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Reprenant le combat là où on l’avait laissé, ce second opus termine cet affrontement avant de placer les protagonistes dans un nouveau contexte. En effet, au cœur du pays se trouve l’académie Cheon Gong, seul endroit où le chef de l’union du Murim n’a pas autorité, et c’est là que les héros vont trouver refuge en attendant de devenir assez forts pour affronter à nouveau leurs ennemis. En dehors de cet événement, le scénario n’avance pas beaucoup, et on en n’apprendra pas non plus des masses sur l’univers ou sur les personnages, si ce n’est que Horan est vraiment - vraiment - beaucoup plus âgée et puissante (enfin, en temps normal) qu’on ne le croyait. Pour autant, ce second volet rempli de moments intenses du début à la fin se suit bien, même si encore une fois on pourrait le trouver trop court et que le scénario ne se montre pas non plus très étoffé. Malgré cette ambiance sérieuse et tragique par moment, le scénariste n’oublie pas de placer un ou deux gags, surtout dans la seconde partie où les héros peuvent souffler un peu. Cette deuxième moitié sert également à présenter quelques personnages secondaires supplémentaires, peut-être de futurs alliés pour les héros, mais place également tout ce petit monde dans une ambiance lycéenne, ce qui pourra plaire par son côté rafraichissant mais qui, avouons-le, manque cruellement d’originalité en rappelant divers autres titres du genre comme (encore une fois) Enfer et Paradis. Les dessins de Kim Youn-Kyung sont quant à eux dans la lignée de Yureka et du premier volet, avec un trait épais mais qui sait se montrer précis lorsque c’est nécessaire, et des planches fournies et bien construites avec de grandes cases. Malgré quelques petits soucis de lecture de-ci de-là, les combats sont bien mis en scène et impactants (à une ou deux exceptions près tout de même), par contre le reste (les moments d’accalmie) est un peu moins soigné. Subsistent toujours quelques problèmes au niveau de l’édition, comme quelques pages un peu sales et un mauvais rendu du tramage à quelques endroits. Par contre, on appréciera la couverture au rendu agréable, avec un vernis sélectif, et des petits bonus sympathiques : une planche humoristique dessinée spécialement pour la version française, ainsi qu’un mini poster. Ceux qui avaient apprécié le premier volume ne devraient pas être déçus car la teneur reste la même dans ce second tome ; pour les autres, la série ne semblant pas devoir aller au-delà des combats toujours plus spectaculaires, ils pourront passer leur chemin et devraient peut-être se diriger vers l’un des titres plus « subtils » de l’éditeur comme The swordsman.