L'histoire :
Horan est arrivée sur le toit de l’immeuble de l’union du Murim. Là, elle a retrouvé Ryui sur le point de s’enfuir en hélicoptère en emmenant Ki-Mu avec lui dans le but d’utiliser le corps du jeune homme pour se soigner. Comme son temps est compté tant qu’il n’aura pas retrouvé un corps en bon état, Ryui envoi ses sbires contre Horan et compte prendre la poudre d’escampette pendant ce temps-là. Malheureusement pour lui, le lotus rouge les terrasse en un instant, et même Hwi ne peut rien faire contre la jeune femme. Ryui intervient donc finalement lui-même. Sur le point de mener leur dernier combat, Horan et Ryui se remémorent leur passé et la route qui les a menés jusqu’ici. Il y a presque deux siècles, en Chine, tous deux étaient les deux plus grands martialistes parmi les jeunes de leur époque. Après avoir rivalisé pendant quelques années, ils devinrent finalement amants sans avoir pu se départager et vécurent une vie entière ensemble jusqu’à devenir les deux personnes les plus puissantes de tous le Murim. Arrivé à plus d’une centaine d’années, Ryui réussit à convaincre tous les clans de faire retourner le Murim dans le pays où il était né, c’est-à-dire là où se trouve l’actuelle Corée. Son idée secrète était en fait d’acquérir le Yeon Ok Jeon Se Gyeong et de retrouver une jeunesse éternelle. Une fois redevenu un jeune homme, Ryui oublia son amour pour Horan et ne fut plus obsédé que par une seule chose : reprendre leur affrontement laissé de côté depuis leur plus jeune âge et prouver une fois pour toute que c’est lui le martialiste le plus puissant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dernier tome de la série, ce cinquième volet amène enfin le combat final contre le grand méchant Ryui qu’on attendait depuis un bon moment maintenant. Mais avant cela, un flash-back vient nous éclairer sur la relation entre ce dernier et Horan. En plus d’être intéressante, cette partie à surtout le mérite de compléter le puzzle avec plusieurs des pièces manquantes. Pourtant, certaines choses ne sont pas très claires. Qui plus est, tout ne nous est pas dit et plusieurs ellipses évitent des explications qu’on aurait pourtant bien aimé avoir. Pourquoi Horan a-t-elle retrouvé la jeunesse avant Ryui alors qu’elle semblait s’y opposer ? Comment ont-ils fait sans le Yeon Ok Jeon Se Gyeong alors que c’était cela qui était censé donner la jeunesse éternelle ? Quel est le but final poursuivi par Ryui au-delà du pouvoir, but qui a été évoqué plusieurs fois mais jamais détaillé ? D’où vient le pouvoir démoniaque dont Ryui a pris possession, comment l’a-t-il acquis et pourquoi le transforme-t-il littéralement en démon ? Bref, on a bien l’impression que la série aurait pu nous en donner beaucoup plus mais qu’elle aura finalement été arrêté avant d’avoir exploité tout son potentiel. En tout cas, ces derniers chapitres ne laissent pas le temps de souffler et restent accrocheurs de bout en bout. Le combat en lui-même, en plusieurs parties, permet bien évidemment de donner un rôle au héros à travers son pouvoir particulier de canaliseur d’énergie, mais laisse aussi une petite place pour les personnages secondaires. Le suspense est bien géré et les retournements de situations s’enchaînent assez bien. Côté dessin, Youn-Kyung Kim donne tout ce qu’elle a pour nous offrir des planches en adéquation avec la teneur des affrontements. Et pour ce qui est de la conclusion, on appréciera que les dernières pages apportent une vraie scène de fin. Malgré qu’elle se termine de manière un peu trop rapide, Ping aura su se montrer une série sympathique à défaut d’être originale et plaira aux amateurs du genre bien qu’elle laissera les autres un peu indifférents.