L'histoire :
Le lendemain de sa dispute avec Kota, Kanori se réveille en pleurs et s’étonne qu’un corps puisse verser autant de larmes pendant le sommeil. Pendant qu’elle s’habille, elle vérifie si son petit ami lui a envoyé un mail mais, hélas, il n’y a pas de nouveau message. Pourtant, elle ne veut pas prendre l’initiative d’appeler : elle préfère prendre du recul pour ne pas s’énerver quand elle lui parlera. Après avoir fini de s’habiller, la jeune fille va à la cuisine et se rend compte que sa mère ne s’est pas encore levée. Elle va donc la réveiller et lui fait même le petit-déjeuner. Plus tard au lycée, Kanori a l’air déprimé et, lorsqu’elle retrouve Yanagi, cette dernière lui demande si cette petite mine serait due à une dispute avec Kota. Cependant, la demoiselle n’a pas le temps de se confier car elles sont interrompues par une copine. Après les cours, une camarade de Kanori l’approche pour lui demander si, en apportant les photocopies à Kazumi, elle ne pourrait pas en profiter pour récupérer les notes qu’elle lui avait prêtées. Kanori se rend donc chez Kazumi qui sèche depuis trois jours déjà : sa dispute avec Ena l’a terriblement affectée et elle confie ses soucis à son ancienne amie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ne vous fiez pas à la couverture ! En effet, si on y voit Kota et Kanori rapprochés, c’est pourtant l’inverse qui se passe dans ces chapitres. En effet, depuis leur dispute, le couple que l’on croyait solide s’effrite de plus en plus et on a donc de plus en plus de mal à espérer une issue joyeuse. Il en va de même pour Kazumi et Ena, sauf que la jeune fille a encore plus de mal à supporter cette situation. Bien que Kanori fasse des efforts pour renouer leur amitié, Kazumi reste enfermée dans sa détresse et son désespoir, sa descente en enfer prenant une nouvelle tournure. C’est donc un récit bien sombre qui dépeint une image négative de la gente masculine mais on reste captivé par le réalisme et la sensibilité qui s’en dégagent. On notera par ailleurs que même l’histoire bonus qui occupe le derniers tiers du volume n’est pas joyeuse, mais celle-ci offre néanmoins une touche plus détendue que l’histoire principale. Quant aux graphismes, la qualité est toujours au rendez-vous mais on regrette tout de même que les décors soient aussi peu présents. Bref, si vous aimez les shôjos et n’avez pas peur de la déprime, foncez !
